Lors de la dernière sortie culturelle de l’année 2019, à Nîmes, la MAC’A a permis aux participants de découvrir deux artistes et deux univers.

Tout d’abord, le Département du Gard propose aux Archives départementales une exposition très riche (170 tableaux et dessins) consacrée au peintre « post-impressionniste » Albert ANDRE, à l’occasion du 150^ème anniversaire de sa naissance.

Proche des Nabis lors de ses années de formation à Paris, ami fidèle de Renoir, qui lui fait rencontrer Paul Durand-Ruel, marchand des impressionnistes, Albert ANDRE a gardé toute sa vie son indépendance, à l’écart des différentes avant-gardes du XXème siècle.

Sa peinture figurative nous offre une vision sereine et pleine de sensibilité de scènes du quotidien : rien de violent, mais pas de mièvrerie non plus ; beaucoup de portraits des deux femmes de sa vie : Maleck, son épouse et Jacqueline, sa fille adoptive, des natures mortes, des paysages lumineux, des nus… On sent le plaisir de peindre et l’amour simple des êtres et des choses.

Cette rétrospective comprend également une exposition au musée de Bagnols-sur-Cèze, sur le rôle de conservateur qu’Albert ANDRE y a exercé.

La rencontre avec Peter FRIEDL, exposé au Carré d’art, est par contre moins directe, plus intellectuelle.

Cet artiste contemporain autrichien nous propose des entrées diverses dans les arts du spectacle : théâtre, arts de la marionnette ou du cirque, déguisement… Sont également exposés des dessins, des maquettes de maisons, des vidéos, entre lesquels il est difficile de trouver un lien…

Une exposition complexe et déroutante qui peine à trouver son public.