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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 14:37

BONJOUR !

 

Voici venu le moment de notre rendez-vous mensuel avec trois chroniques et un bonus. 

 
- Dans le rétroviseur  C'est un regard sur les expositions réalisées par la MAC'A à partir de 1995 jusqu'à nos jours.
 
- Le livre du mois  La MAC'A vous propose, chaque mois, de découvrir un livre sur l'art contemporain : un documentaire pour en apprendre plus ou un roman pour vivre plus fort... !
 
- La vidéo Il  vous suffit de cliquer sur le lien proposé pour découvrir une visite virtuelle d'art contemporain.

 

DANS LE RETROVISEUR

51 artistes édités par Eric LINARD

51 artistes édités par Eric LINARD

 

2002

 

Eric LINARD éditeur

Eric LINARD éditeur

C'est en 1970 qu'Eric LINARD commence à éditer des estampes dans son atelier "2A", en Alsace.

En 1996, il installe ses ateliers et sa galerie en Provence pour se consacrer à la lithographie et la sérigraphie. 

De nombreux artistes locaux, nationaux et internationaux viennent y travailler, de la conception à la finition de leurs estampes.

Du 11 janvier au 20 mars 2002, la MAC'A a exposé les estampes de 51 artistes sélectionnés pour l'occasion.

 

Eric LINARD Editions

Le Val des Nymphes

26700 LA GARDE ADHEMAR

 

 

LE LIVRE DU MOIS

 

 

Lettre d'information novembre 2021

 

Sans Picasso

Dora Maar à Ménerbes

 texte de Stephan Lévy-Kuentz  

photos: Jérôme de Staël

 

Dora Maar fut l’une des victimes de « l’ogre Picasso » : elle ne se remit jamais de leur séparation et finit ses jours dans la maison qu’il lui avait offerte à Ménerbes, en cadeau de rupture.

 L’auteur imagine sa vie solitaire et repliée sur elle-même, au milieu de ses souvenirs. Jérôme de Staël, fils du peintre Nicolas de Staël, voisin à Ménerbes, a connu Dora : cela se ressent dans ses photographies qui ponctuent le texte avec délicatesse et émotion.

 

LA VIDEO

 

 

 

Découvrez l'exposition Dora Maar comme si vous y étiez ! Une occasion unique de se retrouver au plus près des œuvres de cette artiste accomplie, libre et indépendante. Une visite exceptionnelle en compagnie de Damarice Amao et Karolina Ziebinska-Lewandowska, commissaires de l’exposition.

 Dora Maar L'exposition, organisée par le Centre Pompidou du 5 juin au 29 juillet 2019.

 

Pour voir la vidéo, faire un copier / coller du lien ci-dessous :

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=tSGm8czwELw

 

 

 

 

 

 

 

 

LE BONUS

 

 

Cloître Saint Louis / Avignon - septembre 2021


Entrez dans le silence de l'acte créateur

 

Performance durant l'exposition « A deux au jardin, de fer et de papier »

 

Lettre d'information novembre 2021
Lettre d'information novembre 2021
Lettre d'information novembre 2021

 

André MOREL : Témoignage

 

C'est l'invite perçue, c'est le partage vécu lors de la performance réalisée le 11 septembre 2021 par les deux artistes invitées par la MAC'A.

Et tout a contribué à ce moment d'intense communion.

D'abord, l'atmosphère à la géométrie épurée de la salle du cloître qui ne distrait pas le regard. Puis les correspondances entre les œuvres exposées – la calligraphie minutieuse des arbres de Christine Dabadie-Fabreguettes sur de longilignes kakémonos et les sculptures suggestives d'animaux stylisés en métal brut de Sybille Friedel.

Ensuite, l'attention sans faille de la trentaine de participants au sens fort du terme, prêts pour la cérémonie.

Enfin, le décor, une très grande feuille blanche rectangulaire reposant sur un support protecteur noir posé à même le sol.

La célébration peut commencer.

Les deux officiantes, en noir et blanc, prennent place. Une même concentration mais deux personnalités dissemblables de par leur physique et leur attitude face à l'acte en devenir. S. Friedel, imposante et hiératique. C. Dabadie-Fabreguettes, menue et main au menton comme un Penseur de Rodin qui se serait mis debout.

Un long temps, elles observent, sans un mot, sans un bruit alentour. Temps de la gestation.

Soudain - qu'importe que ce soit l'une ou l'autre - la main a plongé un imposant pinceau dans l'encre, l'a posé sur le papier et le premier signe apparaît, comme remonté des profondeurs secrètes de la grande feuille.

Et la chorégraphie commence.

A tour de rôle, l'une inscrit une courbe, des pointillés, une sorte de cercle, tantôt à peine trace, tantôt épaisseur voulue. L'autre s'empare de l'espace nouveau créé par le calligramme, le prolonge, s'en éloigne, y reviendra, chaque geste transformant la respiration entre les volutes, les chemins esquissés, chaque apport enrichissant et bousculant l'imaginaire des artistes mais aussi du public.

Et l'on est aspiré. Plus rien n'existe que l'attente de la forme à venir dans ce temps suspendu.

Plus tard, lorsqu'elles se figent après un dernier regard de connivence, on applaudit.

C'est le code du remerciement. On aurait pu garder le silence pour prolonger la magie de cette performance. Hors du quotidien chronophage.

 

 

A bientôt !

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Published by MAC'A - dans lettre d'information