La galerie Tampopo d'Avignon présente jusqu'au 28 avril quatre œuvres de Karine Debouzie qui nous propulsent dans un univers que nous croyons connaître: le corps humain :
« Cellule d'isolement », grande structure en latex dans laquelle nous sommes invités à entrer, « Nodules », dont le rouge évoque Baudelaire comme elle le propose sur son site http://mouture.fr/
« Flux magnétique », créé pour l'exposition symbolise le fluide, l'écoulement, et enfin « Identité », construit sur le mode du portrait judiciaire en renvoyant vers les recherches actuelles, qui fouillent l'identité profonde de l'humain.
Karine Debouzie vit et travaille à Avignon depuis 2004, mais c'est sa première exposition dans cette ville. Après des études de photographie à l'école nationale d'Arles, elle a commencé à mettre en scène ses photographies, puis les installations sont devenues le centre de son travail et sont sorties en extérieur. Elles prennent ici un nouveau rapport à l'espace et elles se télescopent et se répondent dans ce local exigu. Elles nous renvoient à ce corps qui est tout à la fois enveloppe et rapport au monde extérieur. L'intérieur prend forme et matière, pour devenir entité, dans toute la violence de son existence dévoilée.
Galerie Tampopo, rue du Chapeau Rouge – Avignon – les samedis et dimanches
de 10h à 12h et de 14h à 16 h. ; et sur rendez-vous.