Les mobiles de Daniel GROBET sont semblables à la Vie.
Stables, aux formes variées , ils semblent attendre...
Attendre le vent, l'eau, la lumière, l'intervention de l'Homme.
Puis l'énergie habite enfin le mobile,
Comme la Princesse que l'on réveille d'un profond sommeil,
en lents mouvements il se déploie, se rétracte, se balance, danse, se fait calligraphie sur les murs.
Le mobile devient conte,
Il raconte des histoires de rencontres, de grâce, de sérénité, de temps.
Lui qui est mouvement,laisse le photographe saisir la multitude de ses instants,
et pendant ce temps, joue avec les ombres, les nuages, l'horizon.
Il espère la venue d'un oiseau, d'un chat, de mains,
Il vit, vibre et sa surface brille dans les rais du soleil.
Mais lentement, à nouveau, privé d'énergie, le mobile retrouve sa position initiale, dans le silence...
Jusqu'à quand ?
SabineToulas