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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 10:59

L'exposition à la galerie 16/10 se prolonge au mois d'août, Karine Debouzie recevra les visiteurs sur rendez-vous :

 

Galerie 16/10, 10 rue du portail Magnanen - Avignon
Visites sur rendez-vous au +33 6 52 18 99 07

 

L'installation "Evolucyte" s'y propage durant toute la durée de l'exposition :


 

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Les bulles de latex colonisent les murs, le sol et le plafond de la galerie. Les bulles, il faut les percer pour que le latex prennent une surface lisse. Mais ce n'est pas seulement cela, il y a un petit côté science-fiction avec cette colonie, mi-organes, mi-organismes que l'on pourrait presque croire vivants. Le vivant n'est jamais loin dans l'œuvre de Karine Debouzie, notre corps en est au centre, l'enveloppe et la chair,  tous nos composants, ceux qui restent et prennent leur indépendance,


 

15-06-2012-002.jpg

 

pour mieux nous représenter.

 

Autre lieu, la cour des Archives Municipales avec l'exposition "Hyper . corps" , visible encore jusqu'au 10 août 2012. Ici elle partage le lieu avec un autre artiste avignonnais, Matthieu Faury.

 

21-06-2012-004-copie-1.jpg

 

 

Le projet est présenté ainsi :


"Qu’y a-t-il sous la peau ?
Qu’y a-t-il dans nos gênes ?
Le corps est comme l’univers, il est encore plein de territoires à découvrir et explorer.
La comparaison n’est pas anodine : la ressemblance entre la série d’images médicales présentées par Karine Debouzie et les images spatiales est extrêmement frappante. 2012, odyssée du corps.
Comme toujours on découvre l’infiniment grand au fond de l’infiniment petit.
Un autre monde assurément, où il serait aussi possible pour l’homme d’être enceint.
Au delà des images et de la matière, les mots et les concepts prennent maintenant un sens nouveau.
Carnation/incarnation résonnent dans le travail de Karine Debouzie, Création/procréation dans celui de Matthieu Faury. La connaissance et l’éthique croisent le chemin de l’art."

 

La confrontation peut déranger, mais elle questionne, c'est bien l'essentiel.  Le choix d'un esthétisme froid, le noir et blanc, l'aspect métallique... permet  la distance par rapport à des questions profondes, fondamentales et souvent douloureuses, sur notre identité sexuelle, notre identité en tant qu'être humain.

 

 

Exposition du 13 juin au 10 août 2012
Karine Debouzie & Matthieu Faury
Cour des Archives municipales

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