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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 09:31

 

Premier étage suite (1)

 

 

Et la visite de l'exposition "Elles" de la MAC'A continue ...

 

 

Eva Vermeerbergen

 

Née en Belgique, elle vit et travaille à Séguret depuis 1995.

 

Une visite comme si vous y étiez !

 

« Fille d' artiste, la peinture est présente dans ma vie depuis mon plus jeune âge. Ce n’est qu’à 26 ans que j’ai ressenti le besoin d’explorer cet art par moi-même.

 

De simple loisir, le dessin est devenu pour moi un travail à part entière. La ligne est devenue trait, vif, dynamique, dénudé jusqu’à épurer ma peinture.

 

Ma série « Mille et une montagnes » en est l’exemple. »

 

Les toiles et bâches d’Eva Vermeerbergen montrent la grande qualité de son travail de la couleur, accentuée par ses contours de paysages surlignés. En se laissant le temps de les regarder avec du recul, on en perçoit toutes les vibrations. L'artiste transmet au visiteur une véritable émotion. A lui de se saisir de ces moments d’exception et d'en savourer toute la profondeur.

 

crédit photos : Jany Véziat

crédit photos : Jany Véziat

 

 

Une visite comme si vous y étiez !Une visite comme si vous y étiez !

 

 

Une visite comme si vous y étiez !
Une visite comme si vous y étiez !
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Pour en savoir plus, suivez le lien :

 

A bientôt pour la suite de la visite !

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12 mars 2022 6 12 /03 /mars /2022 08:29

Suite de la visite de l'exposition "Elles" de la MAC'A

 

Premier étage

 

 

Une visite comme si vous y étiez !

Où l'on retrouve les sculptures de

 

 

Mélanie Duchaussoy

 

 

Elle vit et travaille à Vaison-La-Romaine

 

Une visite comme si vous y étiez !

 

« La beauté n’est pas parfaite mais grignotée », c’est le moins que l’on puisse dire à la découverte des sculptures excentriques de Mélanie Duchaussoy. 

 

Avec sa terre, elle crée un petit peuple hybride plein de poésie. Un mélange d’humain, d’animal et de végétal.

 

Elle habille ses sculptures en terre chamottée de giclées d’émail, d’engobes colorées aux oxydes et aux pigments. Elle parle de cuisine géologique. Nous sommes entre le familier et l'étrange, matière et chimère, humain et animal - Caroline Secq.

 

"A la sortie du four c’est toujours la surprise", nous confie l’artiste. Quoi qu’il en soit, son petit monde ne nous laisse pas indifférents.

 

crédit photos : Jany Véziat

crédit photos : Jany Véziat

Une visite comme si vous y étiez !Une visite comme si vous y étiez !Une visite comme si vous y étiez !
Une visite comme si vous y étiez !
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Pour en savoir plus, suivez le lien :

 

A bientôt pour la suite de la visite !

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9 mars 2022 3 09 /03 /mars /2022 16:06

Entrée dans l'exposition "Elles" de la MAC'A

 

Au rez-de-chaussée

 

Début de l'exposition

Début de l'exposition

Dès l'accueil, les murs sont habillés par les toiles grand format de Ghislaine Thomas et l'espace est habité par trois des sculptures de Mélanie Duchaussoy que l'on retrouvera au premier niveau.

 

 

Ghislaine Thomas

 

Elle vit et travaille entre Avignon et le Mexique

 

 

Une visite comme si vous y étiez !

C'est dans son grand atelier du Pontet que Ghislaine Thomas crée ses toiles abstraites grand format.

 

"Ma peinture est le résultat de l'impression, de la concrétion de moments de vie, comme si mon geste révélait et transformait une somme de perceptions, de sensations qui se matérialisent sur la toile".

 

Face à ses toiles, on ressent la force du mouvement, on voit le geste ample, vif et on imagine toute l'énergie qu'elle y déploie. L'artiste utilise divers matériaux tels le goudron, les pigments d'ocre brun, la chapapote (galette de pétrole), entre autres. "Le goudron, dit-elle, lui offre une gamme infinie de tons profonds, de brillants, de mats", dans lesquels elle intègre des collages de journaux en langue arabe, un rappel à sa terre d'origine.

 

Une visite comme si vous y étiez !

 

 

Une visite comme si vous y étiez !Une visite comme si vous y étiez !Une visite comme si vous y étiez !

 

 

crédit photos : Jany Véziat
crédit photos : Jany Véziat
crédit photos : Jany Véziat

crédit photos : Jany Véziat

Pour en savoir plus, suivez le lien :

 

A bientôt pour la suite de la visite !

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7 mars 2022 1 07 /03 /mars /2022 17:24

 

Vendredi 4 mars 2022

 

 

INAUGURATION  A  CARPENTRAS

 

 

18h30, nous voilà tous réunis pour l'inauguration de l'exposition à la Chapelle du Collège de Carpentras.

Un accueil chaleureux est réservé aux artistes présentes et au public venu nombreux.

Nous remercions Fabienne Galanti pour l'organisation  de l'évènement.

Premier week-end de l'exposition "Elles"
Premier week-end de l'exposition "Elles"

 

Samedi 5 mars 2022

 

 

INAUGURATION  A   AVIGNON

 

 

 

11h, c'est au tour d'Avignon d'inaugurer l'exposition en présence de nombreux élus de la Ville, du public toujours fidèle et des 7 artistes sur les 8 exposées.

Nous remercions Daisy Froger-Droz, commissaire des deux expositions, pour son implication et tous les bénévoles sans qui rien ne pourrait se faire.

Un amical clin d'œil à Robert Miollan, premier président et créateur de la MAC'A qui fidèlement, nous suit et nous encourage depuis toujours. 

 

Premier week-end de l'exposition "Elles"
Premier week-end de l'exposition "Elles"

 

Une seule absente au programme : l'artiste avignonnaise Ghislaine Thomas, actuellement au Mexique pour une autre exposition.

Pour pallier son absence,  regardez cette vidéo réalisée par le vidéaste Alex Gauvin.

 

Lien pour la vidéo :
 
 

 

 

 

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DANS LE CADRE DE L'EXPOSITION

 

Rendez-vous  mercredi 16 mars à 20h

 

 

Concert au chapeau de Yardani Torres Maiani, violoniste accompagné par Léa Pisani, pianiste.

 

 

" Carnets de voyage"

Tango argentin revisité

 

Premier week-end de l'exposition "Elles"Premier week-end de l'exposition "Elles"

 

 

Rendez-vous  vendredi 25 mars à 18h30

 

Conférence sur  Charlotte PERRIAND, architecte et designer française 

 

"Un siècle de création 1903 - 1999"

 

Par Jean HIRSCHI, architecte-urbaniste

 

Premier week-end de l'exposition "Elles"

 

A bientôt !

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Published by Myriam Beuché - dans Autour des expositions de la MAC'A
23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 13:34
LA MAC'A  EXPOSE EN MARS 2022

 

PROGRAMME DURANT L'EXPOSITION

 

En complément de son exposition, la MAC'A vous propose

deux soirées

au  Cloître St Louis d'Avignon

 

 

UN CONCERT

LA MAC'A  EXPOSE EN MARS 2022

 

ET UNE CONFERENCE

LA MAC'A  EXPOSE EN MARS 2022

 

PRESENCE DES ARTISTES DURANT L'EXPO

LA MAC'A  EXPOSE EN MARS 2022

A bientôt !

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Published by MAC'A - dans Expositions de la MAC'A
15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 14:51

 

Une double visite à la Collection Lambert pour la MAC’A

 

 

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En ouverture : « Rayon fossile », d’Abdelkader Benchamma

 

 

Pour cette première sortie de l’année, les retrouvailles avec l’œuvre d’Abdelkader Benchamma étaient empreintes d’une certaine fierté pour la MAC’A.  Pour mémoire, à son exposition de 2008 elle avait sélectionné de jeunes diplômés des écoles d’art du Sud dont il était. Et depuis il en a parcouru du chemin ce jeune artiste timide. Il a rencontré de beaux succès, nationaux et internationaux, de la biennale de Venise au Drawing Center à New-york en passant, entre autres, par Paris, Bruxelles, Doha et la villa Médicis à Rome.

Des dessins réalisés au stylo noir, à l'encre de Chine ou au fusainDes dessins réalisés au stylo noir, à l'encre de Chine ou au fusain

Des dessins réalisés au stylo noir, à l'encre de Chine ou au fusain

 

Toujours fidèle au dessin qu’il réalise au stylo noir, à l’encre de chine ou au fusain, il varie ses approches, privilégiant parfois un trait minutieux d’une grande maîtrise, réalisé à main levée. D’autres fois il use de gestes amples et généreux pour franchir les limites du cadre et déborder sur les murs. Quand on lui demande comment il réagit au fait que ses œuvres murales seront recouvertes à la fin, il reconnaît que ça n’est pas toujours facile à accepter mais que c’est un choix. Et pour ne pas se focaliser dessus, il se tourne le plus vite possible sur le projet suivant.

 

 

Dans sa démarche, Abdelkader Benchamma cherche à créer, chez le visiteur, un trouble de la perception pour l’amener vers une nouvelle façon de penser l’espace, le temps et la vision. Il propose de nouveaux paysages mentaux et ouvre le champ des possibles. Pour ce faire, il pioche dans sa précieuse collection d’images, anciennes ou récentes, sur les sciences occultes, les comètes, le paranormal, l’ésotérisme, etc., toujours en décalage avec le réel.

 

 

Mémoire, empreinte, fossile

 

 

Avec « Rayon fossile », il poursuit ses recherches sur le dessin empreinte, créant une mémoire d’images fossilisées qui entraînent le visiteur vers le passé, l’avenir, voire la fiction. Son choix du noir sur fond blanc lui permet de mieux exprimer l’imaginaire, l’abstrait et de rester dans un champ de force, « dans la thermodynamique » comme il aime à dire.

 

Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat

Crédit photos: Jany Véziat

 

Le parcours de la visite est tracé pour imprimer un rythme au visiteur, pour qu’à chaque salle il ait le sentiment de pénétrer dans un nouveau monde. La mise en scène très structurée de la première salle, intitulée « Sculptures », regroupe une série d’œuvres monolithiques inspirées par le premier choc esthétique de l’artiste devant le monolithe noir de « 2001 Odyssée de l’espace » de S. Kubrick. Les œuvres, accrochées à une soixantaine de cm du sol, sont comme des sculptures sur leur socle.

 

 

En résonance avec le monolithe de "2001 Odyssée de l'Espace"En résonance avec le monolithe de "2001 Odyssée de l'Espace"En résonance avec le monolithe de "2001 Odyssée de l'Espace"

En résonance avec le monolithe de "2001 Odyssée de l'Espace"

 

Délires cosmiques

 

 

Dans la deuxième salle, on entre dans le dessin fiction. Ça explose de toutes parts, ça jaillie sur les murs. L’artiste trace dans l’espace des courants tumultueux, des tourbillons, alternant les aplats noir avec des strates très ciselées, qui donnent à imaginer des apparitions célestes, des éclairs, des lueurs, des tempêtes. Ses œuvres sont toujours dans le mouvement, dans le flux.

Pour son plus grand bonheur, le visiteur se laisse entraîner dans ces délires cosmiques jusqu’au bout du cheminement, atteignant l’apothéose au seuil de la dernière salle.

 

Et cela se termine en apothéose.                              crédit photos: Jany VéziatEt cela se termine en apothéose.                              crédit photos: Jany Véziat
Et cela se termine en apothéose.                              crédit photos: Jany Véziat

Et cela se termine en apothéose. crédit photos: Jany Véziat

 

Abdelkader Benchamma aime réaliser ses grands dessins muraux qu’il dit vivre comme une sorte de combat. Il y dépense beaucoup d’énergie. Rien à voir avec son travail en atelier. Ici, pas de repentir possible, pas de retour en arrière. Le geste doit être sûr, pur.

Il est resté 3 semaines en résidence à la Collection Lambert pour réaliser cette superbe exposition qui occupe tout le rez-de-chaussée de l’hôtel de Montfaucon. Il apprécie énormément ce travail en équipe et le lien qui se crée le temps de la performance jusqu’à la fin de l’exposition.

(clôture le 20 février)

 

 

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Pour la suite :

 

« L’intraitable beauté de nos vies sauvages »

 

de Stéphanie Brossard

 

 

Stéphanie Brossard a également passé 3 semaines en résidence à la Collection Lambert dans le cadre du programme « RENDEZ-VOUS, sous-sol* », destiné à exposer des artistes émergents.

Par ses installations, cette jeune artiste avignonnaise, originaire de la Réunion, illustre les notions de territoire, de déplacement. Elle raconte, à sa façon, les mouvements de la terre, les événements climatiques, géologiques et les perturbations spécifiques à son île natale.

 

Dés la 1ére salle le visiteur est plongé dans ce qui fait le quotidien des insulaires, à savoir les tremblements de terre et le chaos qui s’en suit. Pour représenter ces catastrophes naturelles, l’artiste a installé sur un grande table reliée à un système d’enregistrement des séismes dans le monde, un monticule de terre de Roussillon qui s’effondre à chaque fois qu’une secousse est enregistrée. Dans le reste de la salle sont disposés de façon aléatoire des morceaux de plaques de marbre, figurant comme un espace de recueillement après le sinistre, dans lequel le visiteur peut déambuler.

 

Table connectée à un sismographe.                Crédit photos: Jany Véziat
Table connectée à un sismographe.                Crédit photos: Jany VéziatTable connectée à un sismographe.                Crédit photos: Jany Véziat

Table connectée à un sismographe. Crédit photos: Jany Véziat

 

D'un territoire l'autre

 

 

Dans la salle suivante, la notion de déplacement est au cœur de l’installation, symbolisé par des pierres de notre région disposées sur des planches à roulettes. Au FRAC Réunion 2020 où Stéphanie Brossard a déjà exposée, elle avait utilisé bien sûr des pierres de là-bas. D’un territoire l’autre, comme ses allers-retours entre Avignon et son île.

 

Déplacement encore et toujoursDéplacement encore et toujours

Déplacement encore et toujours

 

La visite se termine dans un espace où trône une baignoire qui se remplit ou se vide en fonction des différents cyclones sur la planète. Cette mise en scène est pure illustration d’un souvenir d’enfance de l’artiste. Petite, quand elle voyait sa mère remplir la baignoire d’eau potable elle devinait une alerte cyclone.

Souvenir encore que celui du père, soucieux de la solidité de la maison face aux catastrophes, avec ces parpaings empilés les uns sur les autres qui servent ici de socle à de petits objets.

 

Intempéries.              Crédit Photos: Jany VéziatIntempéries.              Crédit Photos: Jany Véziat

Intempéries. Crédit Photos: Jany Véziat

 

 

Souvenir toujours, en référence peut-être aux boukans (les cabanons où s’entassent plein de babioles), ces fleurs séchées, ces petits bijoux en verre, ces bibelots, ces flacons remplis d’eau de l’océan etc., le tout mis en valeur sur les parpaings. On se croirait dans un cabinet de curiosités.

 

Comme dans un cabinet de curiosités
Comme dans un cabinet de curiosités
Comme dans un cabinet de curiosités

Comme dans un cabinet de curiosités

 

Dans ce qu’elle nous donne à voir, on sent bien que cette jeune artiste est tiraillée entre deux mondes. Certes, aujourd’hui elle est ici mais elle est encore beaucoup là-bas. Son passé, sa nostalgie, l’histoire de son île la remplissent, ce qui alimente avec bonheur sa créativité et participe probablement à son équilibre.

 

 

 

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Rencontre artistique à la Fondation Matias Huart

 

 

Pour clore cette sortie culturelle, les adhérents de la MAC’A avait rendez-vous avec Susanna Lehtinen dans la galerie de Matias Huart, rue de l’Olivier à Avignon.

 

« Arte è una cosa mentale » 

 

Pour le propriétaire de cet espace, la phrase de Léonard de Vinci s’inscrit plus que jamais dans notre siècle. Dessiner c’est penser, comme une devise de la fondation. Matias Huart, artiste lui-même, présente ses œuvres au côté de celles d’artistes invités dont le travail est toujours en cohérence avec le sien.

 

Les dessins à l’ordinateur de Susanna Lehtinen sont tout à fait représentatifs d’une réflexion et d’un travail mental intense avant réalisation. Pour cela, elle souscrit totalement à la pensée de Vinci.

Traduction visuelle des ondes audioTraduction visuelle des ondes audio

Traduction visuelle des ondes audio

 

La créativité de cette artiste finlandaise est multiforme. Elle crée aussi bien des œuvres classiques, numériques ou des dessins à l’encre, parfois en écho à ceux de son hôte.

 

Certaines d’entre elles semblent inspirées des aurores boréales. Elle passe du noir du dessin à des formes pastelle très diffuses, évanescentes. Elle parle alors « d’atopie, ce flou improbable qui entoure l’objet en peinture. Il s’agit d’une rencontre, d’une humeur, d’une poussière d’émotion », citant Cézanne. Elle travaille beaucoup sur la lumière ou simplement son reflet, ses contours.

Dessin 1 Susanna Lehtinen ; dessin 2 Matias Huart                            Crédit Photos: Jany VéziatDessin 1 Susanna Lehtinen ; dessin 2 Matias Huart                            Crédit Photos: Jany Véziat
Dessin 1 Susanna Lehtinen ; dessin 2 Matias Huart                            Crédit Photos: Jany VéziatDessin 1 Susanna Lehtinen ; dessin 2 Matias Huart                            Crédit Photos: Jany Véziat

Dessin 1 Susanna Lehtinen ; dessin 2 Matias Huart Crédit Photos: Jany Véziat

Quant à ses dessins numériques, seul l’outil informatique lui permet les agencements aléatoires, la traduction visuelle des ondes audio et les répétitions de motifs qui représentent l’immatériel et les vibrations intimes.

 

 

A bientôt !

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Published by MAC'A - dans Les sorties de la MAC'A
2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 14:57

Evénement du printemps

 

la MAC'A expose à Avignon et Carpentras

 

 

En février, nous proposons deux éditions spéciales pour vous présenter les huit artistes exposées.

 

Aujourd’hui, focus sur

 

Mélanie Duchaussoy

Elizabeth Beraud-Hirschi

Ursula Caruel 

Ghislaine Thomas

 

Exposition " Elles " mars 2022
Exposition " Elles " mars 2022

 

 

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Exposition " Elles " mars 2022
Exposition " Elles " mars 2022

 

 

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Exposition " Elles " mars 2022
Exposition " Elles " mars 2022

 

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Exposition " Elles " mars 2022
Exposition " Elles " mars 2022

 

A bientôt  !

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Published by MAC'A - dans Expositions de la MAC'A
19 janvier 2022 3 19 /01 /janvier /2022 14:52

Evénement du printemps

 

la MAC'A expose à Avignon et Carpentras

 

 

En février, nous proposons deux éditions spéciales pour vous présenter les huit artistes exposées.

 

Aujourd’hui la suite, focus sur

 

Florence Gosset

 

Ena Lindenbaur

 

Eva Vermeerbergen

 

Paule Riché

 

 

Exposition " Elles " mars 2022 la suite...
Exposition " Elles " mars 2022 la suite...

 

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Exposition " Elles " mars 2022 la suite...
Exposition " Elles " mars 2022 la suite...

 

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Exposition " Elles " mars 2022 la suite...
Exposition " Elles " mars 2022 la suite...

 

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Exposition " Elles " mars 2022 la suite...
Exposition " Elles " mars 2022 la suite...

Et maintenant, rendez-vous à l'expo 

 

A bientôt  !

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Published by MAC'A - dans Expositions de la MAC'A
6 janvier 2022 4 06 /01 /janvier /2022 15:11
Lettre d'information du mois de janvier 2022

DANS LE RETROVISEUR

 

2004

 

IMAGES EN ITINERANCE

Voyages d'images pour tisser le lien

 

 

Milomir KOVACEVIC  -   Klavdij SLUBAN

 Benjamin GEMINEL  et  Caroline VAILLANT 
 

Exposition de photos autour de 3  " cheminements "

 

- Sarajevo pendant le siège avec M. KOVACEVIC

- Cuba/Caraïbes en dehors des sentiers touristiques avec K. SLUBAN

- Les Balkans par 2 jeunes français en itinérance :  B. GEMINEL et C.VAILLANT


Le lien étant une même écharpe tricotée à chaque étape, par des habitants rencontrés.

Lettre d'information du mois de janvier 2022

 

Témoignage d'une visiteuse de l'exposition

 
Je me souviens que Milomir Kovacevic proposait des photos de Sarajevo pendant la guerre où l'on voyait que la vie culturelle continuait malgré les bombardements, malgré les coupures de courant : concerts, lectures, expositions, etc.
 
Je me souviens qu'il avait souhaité restituer cette ambiance le soir du vernissage en disposant des bougies orthodoxes (celles qui sont longues et fines) près des photos ; je me souviens qu'il avait été très difficile d'en trouver et qu'il avait fallu aller jusqu'à Marseille !
 
Je me souviens qu'un violoncelliste jouait tout seul, au milieu de la foule du vernissage, comme au milieu des ruines de Sarajevo.
 
Je me souviens que le travail de Caroline Vaillant s'appelait "Voulez-vous tricoter avec moi ?" : Elle avait parcouru les Balkans en proposant à des femmes, des hommes, des adultes, des enfants, des personnes âgées de tricoter avec elle.
 
Je me souviens que la valise avec l'écharpe commencée dans les Balkans et les pelotes de laine étaient dans l'exposition, à disposition des visiteurs.
 
Je me souviens que beaucoup de visiteuses s'en étaient emparé et cela avait été l'occasion pour certaines d'évoquer des moments doux et nostalgiques avec leur mère, leur grand-mère...
 
Je me souviens que des groupes de jeunes filles étaient venus et revenus pour bénéficier des rudiments de tricot prodigués par certaines "gardiennes" de la MAC'A !
 
Rien que ce travail justifiait le titre de l'exposition : "Voyages d'images pour tisser le lien"...
Yolande Renoud-Grappin

 

LE LIVRE DU MOIS

Lettre d'information du mois de janvier 2022

Parce que les tatouages sont notre histoire / Héloïse Guay de Bellissen

R. Laffont 2019.- 174 p.- 18 €

 

Un livre inclassable, constitué d’anecdotes personnelles de l’auteur, tatouée elle-même ou entendues dans le salon de tatouage de son mari, de contes traditionnels ou de portraits de personnes célèbres tatouées. Au-delà de la mode actuelle, il nous fait prendre conscience de la signification profonde de ce geste rituel, mêlant la vie et la mort : «un tatouage, c’est marquer un événement dans la chair, et pouvoir le relire, comme un livre».

 

LA VIDEO

LE BONUS

 

Comme promis nous dévoilons une partie de notre exposition printanière qui se déroulera du 5 au 27 mars au Cloître Saint-Louis d'Avignon.

 

Et cette année, dans le même temps, les mêmes artistes exposeront à la Chapelle du Collège à Carpentras du 4 au 26 mars 2022.

 

En février, nous vous en dirons d'avantage sur les 8 artistes sélectionnées.

 

Lettre d'information du mois de janvier 2022

A bientôt !

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17 décembre 2021 5 17 /12 /décembre /2021 14:43
Sortie culturelle du 11 décembre 2021 à Apt

 

 

Carton plein pour la sortie MAC’A à la Fondation Blachère

 

 

Pour sa dernière sortie de l’année la MAC’A a offert un beau cadeau de Noël à ses adhérents : la visite de l’exposition « re-création » à la fondation Blachère à Apt.

 

Sortie culturelle du 11 décembre 2021 à AptSortie culturelle du 11 décembre 2021 à Apt

 

Ils étaient plus d’une vingtaine à se rejoindre devant la fondation Blachère ce samedi. A l’entrée les attendaient un guerrier en faction, rescapé de la bataille de « Little Big Horn » de Ousmane Sow, plusieurs « Big Mama » aux rondeurs pleines de tendresse de Colleen Madamombe et "Les Marcheurs" de Ndary Lo.

 

Re-visiter / Ré-inventer / Ré-approprier

 

 

L’exposition « re-création » rassemble les œuvres de quinze artistes contemporains, venus d’Afrique ou de la diaspora, qui proposent une ré-interprétation des grands classiques de l’histoire de l’art  européenne: Manet, Gauguin, Matisse, Courbet, Renaissance italienne et hollandaise, etc. La raison d’être de cette exposition est bien de laisser les artistes emprunter à d’autres, sans complexe et sans tabou, des attitudes, des détails significatifs. De s’inspirer de...

 

Dès l’entrée dans les salles d’exposition le visiteur est plongé dans le noir, seules les œuvres sont en lumière. Dans cette scénographie, au fil des déambulations, l’œil s’adapte vite à l’obscurité ne captant plus que l’œuvre elle-même, avec ses forces, ses détails, ses subtilités.

 

Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat

Crédit photos: Jany Véziat

 

La femme africaine

 

 

En noir et blanc ou en couleur, la femme africaine est en majesté au cœur de cette exposition et l’importance de son rôle dans l’histoire du Continent est ici remise au premier plan. La plupart des artistes bouscule l’ordre établi et tente de gommer le côté exotique post-colonial pour lui restaurer son statut de femme et son rapport au corps. Elle apparaît aussi en bleu, auréolée, rappelant les peintures religieuses de la Renaissance italienne ou encore les icônes byzantines. Sans oublier la place qu’elle prend dans une série de photos noir et blanc, inspirées des peintres de la Renaissance hollandaise où sa peau noire contraste si bien avec le blanc des cols en fraise et dentelles.

 

Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat
Crédit photos: Jany Véziat

Crédit photos: Jany Véziat

 

Dans cette "re-création", les artistes délivrent un nouveau message où s’expriment leur vision du monde et leur histoire personnelle. Les temps changent, les uns (es) prennent la place des autres.

Mais au fait, au début du XXéme siècle, l’art européen n’a-t-il pas été influencé par l’art africain ?

 

A toutes celles et ceux qui n'ont pas vu l'exposition,

 

c o u r r e z - y  vite !!!

 

 

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Suite de la sortie

 

Rendez-vous à l'atelier de Hugues De Laugardière

 

à Saint-Saturnin-lés-Apt

 

Ce samedi, Hugues De Laugardière a réservé un bien chaleureux accueil au groupe de la MAC’A venu découvrir sa peinture.

Dans sa maison nichée en pleine nature sur les hauteurs de Apt, il s’adonne à sa passion, la peinture à l’huile, depuis les années 90. S’il a commencé par copier ou plutôt par revisiter - comme il préfère le dire - les classiques (Turner, Boudin, Canaletto, etc.), depuis les confinements sa peinture est devenue plus personnelle.

 

Sortie culturelle du 11 décembre 2021 à Apt
Sortie culturelle du 11 décembre 2021 à Apt

Pour cette sortie, il ne s’agit pas, comme d’habitude, d’une visite d’atelier puisque celui-ci est tellement minuscule - 1,80m au carré, précise le maître des lieux avec malice – qu’il est impossible d’y mettre même un seul pied. C’est donc dans une salle d’exposition que ses peintures sont visibles.

 

Sortie culturelle du 11 décembre 2021 à AptSortie culturelle du 11 décembre 2021 à AptSortie culturelle du 11 décembre 2021 à Apt

 

De l’art brutal

 

Dès l’entrée dans l’espace, le ton est donné. L’affichette apposée sur la porte annonce la couleur. On a à faire à un artiste qui ne se prend au sérieux.

On sent tout de suite qu’il a grand plaisir à dépeindre la société et ses travers en y mettant une bonne dose d’humour. Il imagine des situations et met en scène des personnages avec beaucoup de dérision.

 

crédit photos : Jany Véziat
crédit photos : Jany Véziat
crédit photos : Jany Véziat
crédit photos : Jany Véziat
crédit photos : Jany Véziat

crédit photos : Jany Véziat

 

Hugues De Laugardière a posé le pied dans le Sud en 1982, plus précisément à Roussillon. En remontant d’Italie par la route Napoléon (comme elle s’appelait à l’époque) après un tournage sur le film « Danton » de Wajda, il a été séduit par la région et a décidé de s’y installer. Et depuis six ans maintenant il vit à Saint-Saturnin-lés-Apt.

 

Vous l’avez compris, ce Monsieur a eu une autre vie avant celle-ci. Et quelle vie ! Des immenses plateaux de cinéma il est passé à l’exiguïté de son atelier. Même s’il n’a pas l’air de vouloir en dire trop sur sa vie antérieure, dès qu’on pousse l’investigation son regard s’illumine et alors il raconte.

Tout jeune il a commencé comme stagiaire puis assistant réalisateur et/ou scénariste, auprès des plus grands : Autant Lara, Planchon, Polanski, Verneuil, Ivory, Wajda donc, et d’autres. Un milieu où l’humilité et la simplicité ne sont pas monnaie courante, un milieu où la compétition est féroce, un milieu non épargné par les travers de la société du paraître.

 

Les tableaux de Hugues De Laugardière en disent long sur le recul qu’il a pris par rapport à ce microcosme.

Il a plaisir à montrer ses créations et se dit prêt à accueillir de nouveaux visiteurs.

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à lire nos articles sur  ce blog.

Merci, merci pour votre intérêt.

 

A bientôt !

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Published by MAC'A - dans Les sorties de la MAC'A