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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 09:46

Chemin faisant, dans la plaine de l'Abbaye à Villeneuve les Avignon...

 

Cinq artistes ont été invités en résidence au mois de mars, cinq œuvres en sont nées qui sont présentées dans le cadre verdoyant du chemin des castors, jusqu'au 31 juillet 2011 :

 

« L'attrape soleil » – Thierry Godet

www.natur-kunst.de

 

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« Nuage de roseaux » – Yoann Crépin

www.yoanncrepin.com

 

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« A quelques pas de nous » - Pedro Marzorati

www.pedromarzorati.com

 

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« Biodiversité » - Pascale Planche

pascaleplancheartist.free.fr

 

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« Prolifération » - Suzanne Ruoff

www.susanne-ruoff.de

 

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Les oeuvres sont présentées ici dans l'ordre de la promenade.

 

 

Visite organisée pour la MAC'A le samedi 7 mai, par l'association "AIR LIBRE",

 

http://associationairlibre.blogspot.com/


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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 23:59

 

La ville de l'Isle sur la Sorgue organise une exposition des photographies de Sarah Moon au centre d'art Campredon, mise en espace par l'artiste elle-même.

 

 

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Affiche de l'exposition

 

Les photographies de mode, évocatrices et colorées,  n'occultent pas les vues très personnelles de l'artiste qui nous offre ici sa vision d'un monde dont elle recrée volontiers la réalité. "J'ai toujours su qu'il me fallait fermer les yeux avant de les ouvrir, et que mon oeil en choisissant n'était plus tout à fait le mien, qu'il n'avait pas son âge, qu'il voyait pour la première fois, qu'il découvrait ce que moi je reconnaissais en mon âme et inconscience." Sarah Moon, coll.photo de poche, 2002.

 

 

Centre d'art de Campredon

20, rue du Docteur Tallet - 84800 l'Isle sur la Sorgue

Du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30

jusqu'au 5 février 2011

 


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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 18:08

 

Pour cette exposition organisée et mise en scène par le Conseil Général de Vaucluse, le propos est clair : associer des artistes contemporains au musée d'histoire Jean Garcin de Fontaine de Vaucluse, consacré à la seconde guerre mondiale et à la Résistance, y compris à travers une très belle salle dédiée aux engagements des artistes avant et après la guerre. Propos judicieux, car on le sait l'art contemporain est né sur les ruines de l'après guerre.

 

Que NuagesAffiche de Didier Tallagran, reproduite partiellement ici 

La mise en espace, audacieuse par l'intégration des œuvres, une immersion dans les collections du musée, obligeait à un engagement des artistes sur un sujet particulièrement difficile, et pourtant fondamental. Comment répondre ?  

Évoquer l'horreur, l'absurdité de la guerre, celle d'hier et celle d'aujourd'hui ? Les soldats fondus de Pascal Bernier, répondent aux propos de Fiona Banner, de Gérard Gasiorowski, du collectif LPLT, de Robert Morris et de Didier Talagran. L'évocation des êtres disparus avec Christian Boltanski , Jean Marc Cerino, ou Sophie Ristelhueber. La guerre dans l'inconscient de l'homme à travers les vidéos de Pascal Convert ou de Zad Moultaka et Yalda Younès, dont la danse décalque la violence.

Dans sa série « Stille Nacht » Jean-Sylvain Bieth s'inspire des dessins d'enfants du camp ghetto de Terezin et les papillons de Pascal Bernier font penser à ceux dessinés sur les parois des chambres à gaz. Mais il ne s'agit pas de commémoration, ni d'un travail d'histoire, plus de la recherche de l'humanité. C'est la même recherche dans le travail de Pablo Garcia, sur les camps, emblématiques, les révisionnistes ne s'y sont pas trompés.

 

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Carole Challeau, à travers ses recherches personnelles sur le cabinet de curiosité, propose, avec l'intrusion d'objets du passé, on ne peut plus humains, dans l'art contemporain, de faire remonter ainsi la mémoire et les émotions liées à ces objets. Intégrés aux vitrines présentant la vie quotidienne sous l'occupation, ils nous renvoient à la peur viscérale que tous nous pouvons ressentir pour la guerre, mais aussi au pouvoir de dire non, comme le suggère son « armée des ombres ». C'est bien à ce simple pouvoir « de dire non », à celui de l'artiste de dénoncer, qu'est consacrée la dernière salle. Pouvoir de l'écriture, des mots, de l'image, démontré aussi par les vitrines consacrées à la propagande.

C'est aussi pour exalter ce devoir de résistance, que Pablo Garcia a choisi justement la Commune de Paris pour l'œuvre destinée à la façade du musée.


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Aller au delà du simple devoir de mémoire et s'interroger sur la parole de l'artiste aujourd'hui, plus qu'un simple témoignage, un regard qui dérange et questionne.

 

Il reste pourtant plusieurs questions. Tout d'abord, peut-on esthétiser l'horreur ? Certains des artistes présents dans cette exposition apportent leur réponse.
Peut-on vraiment assimiler, comme le fait Alexandre Nicolas, Hitler à Spiderman, ou l'inverse ? Peut-on considérer Hitler comme un héros du monde contemporain ? Le propos de l'artiste n'est certes pas simpliste et il s'agit bien de choix fondamental, de choix de valeurs. Certes, mais il ne faudrait pas minimiser l'étendue de l'idéologie nazie en l'assimilant à d'autres, plus dérisoires.


FRLD

 

 

Musée d'histoire Jean Garcin : 39-45 L'Appel de la Liberté

84 - Fontaine de Vaucluse

Jusqu'au 4 octobre 2010

"Que Nuages" - "But the clouds" d'après un poème de Wilian Butler Yeats de 1926, repris par Samuel Beckett pour sa pièce "But the Clouds" en 1977.


 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 15:02

 

Après la réussite de l'an dernier, Claire de Chivray, Emilie Dezeuze, Hélène Langlet et Christine Rieflel ouvraient à nouveau leurs ateliers les 29 et 30 mai,


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et Ilka Kramer exposait ses photos sur l'enfance et la nature, dans l'atelier d'encadrement,


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et dans le petit local où était projeté la vidéo concoctée par Émilie Dezeuze, pour l'occasion, la fête des mères, et avec la complicité de leurs enfants. Une vidéo plutôt décapante, « Mèr(e)ditude », ou comment faire dire aux enfants ce que parfois ils n'osent même pas penser de leurs mères respectives. Drôle avec juste ce qu'il faut d'acidité.

On retrouve ce même décalage mêlé à beaucoup d'inventivité dans les objets qu'elle crée avec la complicité de Claire de Chivray. A retrouver sur leur site http://www.esperluettes.com/


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Emilie Dezeuze - Inventaire personnel

 

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  Installation dans le jardin

Hélène Langlet dorure et restauration

Christine Rieflel encadrement.

 

Le lieu :

1458 Chemin des Vignes – Ile de la Barthelasse


le site d'Ilka Kramer, où l'on peut retrouver ses photographies

http://www.ilkakramer.com/

 

Vous pourrez retrouver leurs créations lors du salon de printemps du Grenier à Sel les 18 -19 et 20 juin 2010 - Le Grenier à Sel - Rue du Rempart Saint Lazare - Avignon


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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 16:27

Tout près du centre ville de Nîmes, dans une rue au nom charmant, la rue de la Biche, Marcel Robelin nous a reçus dans son atelier, le samedi 6 mars 2010. Situé sur deux niveaux très bien aménagés dans une ancienne dépendance et tout près d'autres ateliers distribués autour d'une cour, le lieu frappe tout d'abord par sa semi-obscurité. Le rez-de chaussée sert tout à la fois d'entrepôt et pour le travail des grandes œuvres sculptées. C'est au premier étage que l'artiste nous attend dans la partie réservée au travail sur le papier, où les créations servent de cloisons pour délimiter les zones d'ombre et de lumière, telles des moucharabiehs, entretenant ainsi un mystère autour des œuvres regroupées selon les références de l'artiste, qu'il nous reste à tenter de déchiffrer.

 

2010 Atelier de Marcel Robelin

Ici, rien n'est anodin et tout est œuvre d'art, de la moindre déchirure de papier jusqu'aux aux outils, organisés en installation. Marcel Robelin fait voisiner ses créations avec des « trouvailles » qui s'intègrent à l'oeuvre, créant cette impression d'unité d'inspiration qui frappe le visiteur.

 

 

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L'unité, Marcel Robelin la trouve dans le support de son travail, le papier et le papier kraft particulièrement, choisi pour l'idée de force que son nom implique, son aspect et son faible coût ; et l'originalité de son pigment : la cendre : Celle des feux de cheminée l'hiver, des feux extérieurs l'été. Toute un palette fixée par l'acrylique et dont « les couleurs ne passent pas, car elles sont déjà passées » Des gris, des ocres, seule exception le noir de la « Nuit Gitane », dont la cendre est celle des cigarettes préférées de Serge Gainsbourg.

 

 

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Vœu de pauvreté, recherche de la nature, réinventée, recherche de l'homme surtout à travers son essence même ou encore ses formes d'expression, sa mémoire enfermée dans des livres impossibles à lire.

 

 

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Prochaine exposition à Avignon du 22 au 25 avril 2010 au cloître Saint Louis, avec Paule Tavera.

 


 

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Marcel Robelin dans son atelier

 

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 08:19

Les 11, 12 et 13 septembre 2009




Les oeuvres de ces quatorze artistes vous sont présentées dans l'écrin exceptionnel des jardins de l'abbaye Saint André.

Vous pourrez retrouver les barques d'Odile de Frayssinet,


et les sculptures contemporaines jouant avec celles, classiques, du jardin, cela laisse ces dernières bien songeuses.


Sculpture mais aussi peinture, photographie.
Une très belle exposition


FRLD  11 09 09
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 16:11



Lorsque le noir devient couleur,
et l'abstraction exigence d'essentiel.



Exposition des oeuvres du peintre APPIEN.

du 21 août au 17 octobre 2009

La Galerie l'R du Cormoran

5 rue de la Halle - 84210 Pernes les Fontaines

Appien vit et travaille à Bedoin.


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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 16:17

Le débat existe depuis que la femme a pu accéder au XXème siècle aux écoles d'art et revendiquer un réel statut d'artiste. Il ne nous viendrait pas à l'idée de contester aujourd'hui  ce statut d'artiste à d'Artemisia Gentileschi ou à Camille Claudel, mais c'est, trop souvent encore, en tant qu'artistes féminines qu'elles sont présentées. 


Tout comme les artistes dont les oeuvres sont réunies dans trois expositions rétrospectives.


La première au Québec, sous le titre « Femmes artistes. La conquête d’un espace, 1900-1965 ». Œuvres de la collection du Musée national des beaux-arts du Québec Du 7 mai au 16 août 2009. Un second volet sera présenté en 2010, consacré aux artistes contemporaines : « L’Éclatement des frontières ». http://www.mnba.qc.ca/expo_femmes_artistes.aspx

 

Le Centre Pompidou propose du 27 mai 2009 au 24 mai 2010, un nouvel accrochage consacré exclusivement aux « femmes artistes » du début du XXème siècle jusqu’à nos jours. Deux cent artistes, dont des noms connus Sonia Delaunay, Claude Cahun, Louise Bourgeois, Nikki de Saint-Phalle, Jana Sterbak, Annette Messager,Yoko Ono, qui ne représentent pourtant que 10% des artistes internationalement reconnus. Cette exposition se fonde sur l’ouvrage de Catherine Gonnard et Elisabeth Lebovici, paru aux éditions Hazan en 2007. En couverture : « Projet XXStory » de l’artiste Agnès Thurnauer qui propose de changer le genre des plus grands noms de l’histoire de l’art.

 

 


 

« Cris et chuchotements », 23 femmes-artistes exposent du 10 juin au 6 septembre 2009, au Centre Wallonie Bruxelles, 127-129 rue Saint-Martin, Paris. Cette exposition présente une génération d'artistes qui ont pu revendiquer un art féministe, une identité, un imaginaire et une intimité féminins. Carole Benzaken (F), Annick Blavier (B), Marie-France Bonmariage (B), Louise Bourgeois (USA), Sophie Calle (F), Sylvie Canonne (B), Valérie Carro (B), Anne De Gelas (B), Laurence Dervaux (B), Sylvie Eyberg (B), Isabella Gustowska (Pol), Isabelle Happart (B), Chantal Hardy (B), Bénédicte Henderick (B), Myriam Hornard (B), Ingrid Ledent (B), Frédérique Loutz (F), Agathe May (F), Ana Mendieta (Cuba), Annette Messager (F), Françoise Petrovitch (F), Kiki Smith (USA), Nancy Spero (USA).

 


 

Ces trois expositions ont en point commun un retour sur le XXème siècle qui a vu les femmes artistes sortir de l'anonymat et s'affirmer en tant que femmes et en tant qu'artistes, abandonnant les sujets et genres dits « féminins » dans lesquels les siècles passés les avaient cantonnées. Mais le XXème siècle, c'est aussi une catégorisation de l'art, et donc une hiérarchisation, les femmes ont disparu des livres synthèses sur l'art. Jusqu'aux années 70 et à la question défi de Linda Nochlin « pourquoi n’y a-t-il pas eu de génie féminin en art ? ».

Et depuis ? Ces expositions permettront-elles de changer notre propre regard ?

 

  FRLD - 22 juin 2009

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 16:52

Alexander Calder est l'un des artistes majeurs du XXème siècle. Ce sculpteur né le 22 juillet 1898 à Lawnton, en Pennsylvanie, s'est installé en france en 1926. En 1931 il rejoint le groupe Abstraction-Création. Connu tant pour ses mobiles:

 

Mobile rouge, Alexander Calder, 1956.
Feuille de métal et de peinture. Musée de Beaux-Arts de Montréal


que pour ses « stabiles », dont les monumentaux défis à la pesanteur, comme celui Montréal,

 

 

 


 

Deux artistes rendent un hommage à l'artiste et à son oeuvre :


Daniel Grobet

Sculpteur suisse, Daniel Grobet est installé en Provence depuis 1998.

«  J’aime ce travail avec les équilibres parce qu’il me semble que je m’approche d’une certaine compréhension du monde, de ce monde planétaire lui-même étonnamment en équilibre. » 

« Ce qui me passionne et m’anime dans mon travail, c’est l’équilibre. J’essaie de le traduire visuellement car nous le cherchons tous peu ou prou, physiquement et moralement durant toute notre existence. Cette recherche commence avec nos premiers pas. »

 


 

 

Cascade, sur le site de la Fondation Salinger


Raphël Mognetti

Natif d’Avignon en 1972, son atelier est installé à Le Pontet.

Pour cette exposition de sculptures monumentales dynamiques de l’été 2009 dans les jardins de la Bastide Rose, au pied du Musée Pierre Salinger, Raphaël Mognetti nous propose, à travers des variations autour du métal, des esthétiques multiples, entre ondulations et rythmes enlevés, entre phrases intimes et grands espaces, en tous les cas jamais de sculptures silencieuses.


Extraits du dossier de presse, voir la suite sur http://www.pierresalinger.org/

 

 

 

Raphaël Mognetti dans son atelier, en 2008

 

 

Du 26 juin au 28 septembre 2009

Fondation  Pierre et Poppy Salinger

La Bastide Rose - 84250 Le Thor

 

Les sites des artistes :


http://www.raphaelmognetti.com/

 

http://www.grobet.ch/


 


_______________________________________________

 

Une rétrospective Calder est organisée au Centre Ponpidou :

Les années parisiennes, 1926-1933

Du 18 mars - 20 juillet 2009 - 11h00 - 23h00

 

 

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 14:36

Fleurs de Silence, 2009 œuvre sur panneau 122x125 cm

Dans cette nouvelle exposition, Fabrice Rebeyrolle développe une thématique florale dont les titres

« en fleur du jardin clair »,  « dans le lait de la lumière », « soleils noirs »… reflètent la rencontre entre métier

et réflexion, existence et spiritualité.

Etranges fleurs en vérité, émergence romantique de l’imaginaire, poétique des mots, hymne à la peinture […]

 

 



                                    Soleils noirs, 2009 œuvre sur papier 152 x 138 cm

 

 


 

Exposition du 12 juin au 18 juillet 2009

Galerie Marie-José Degrelle

11 rue Goïot 51100 Reims

03 26 24 30 14

 

www.galerie-m-j-d.fr


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