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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 10:30

 

Seconde grande exposition organisée par le centre d'art Campredon en 2011, après celle consacrée aux photographies de Sarah Moon et qui propose un nouvel univers fondamentalement féminin, celui de Catherine Noury, avec le mécénat de la manufacture isloise, Brun de Vian Tiran.


 

couv Dossier de presse Catherine Noury

 

 

Catherine Noury nous entraîne en effet dans l'univers du fil, de son histoire et de tout ce que l'on peut en faire. Robes imaginées à partir du dépiautage de vieux vêtements, broderie de l'impossible, arachnéenne. S'il n'est pas exclusivement féminin, cet univers, les femmes se le sont approprié au fil des siècles et ce n'est pas hasard si Catherine Noury a dédié l'une de ses broderies à Pénélope. Des heures passées à broder sur du tissu hydrosoluble afin de superposer les passages jusqu'à la rigidité. L'assemblage des segments élémentaires donnera sa signification à la réalisation. Elle deviendra algue, poumon.

La laine introduite grâce à la collaboration avec la manufacture Brun de Vian Tiran (*), est présentée ici à l'état brut, puis sous forme de gants blancs en collection ou qui s'enroulent pour former une robe, ou encore en cocons.


 

2011-Catherine-Noury.jpg

 

 

Nous pénétrons enfin dans le silence de l'atelier de Catherine Noury, grâce à des installations aussi explicatives qu'il y a de fausses pistes, patrons fictifs, dessins préparatoires réalisés d'après le modèle terminé. Les techniques s'entrecroisent pour tisser la toile qui nous piège et nous captive. Catherine Noury sait bien cultiver la différence pour parler à tous.

 

Un univers enchanté et enchanteur à découvrir pendant quelques jours encore, jusqu'au

4 Juin 2011, à :


CAMPREDON Centre d'art
20, rue du Docteur Tallet
84800 L'Isle sur la Sorgue cedex 01
Tel : 04.90.38.17.41

 

 

(*) : Cette manufacture, installée à l'Isle sur la Sorgue, travaille la laine selon des techniques traditionnelles, notamment le chardon à lainer, et sait créer des étoffes légères et d'une grande douceur. Elle est l'héritière de l'importante industrie textile qui existait dans tout le Vaucluse et qui a laissé notamment les grandes roues à aube qui sont l'un des attraits de la ville.

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