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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 16:26

Dans le cadre de l'exposition "Traces", Jean-Michel Pancin donnera une conférence le jeudi 10 mars, à 18H, à l'espace St Louis.

Le 9 juillet 2013, Jean-Michel Pancin nous a ouvert les portes de la prison Ste Anne à Avignon, fermée en 2003.

 

 

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Ce plasticien avignonnais a formé le projet d’explorer, à sa manière, ce lieu carcéral désaffecté en l’abordant par des prises de vue puis, au fur et à mesure de son immersion, il a effectué des collectes d’objets (pelotes), des vidéos (avec la collaboration d’anciens détenus), des déposes de peintures murales (beaucoup de nus), des sauvegardes de dessins (sur 6 portes de cellules prélevées), des frottages de graffitis gravés (cœurs) et des relevés de « slogans » : « la connerie c’est la décontraction de l’intelligence » 

 

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 L’ exploration de JM Pancin a duré 8 mois dans ce monde clos et abandonné aux animaux, aux végétaux , éventré par des trous de sondages : JM Pancin constate à chaque visite la dégradation de ce lieu à l’architecture imposante. 

 

 

Dans ce contexte, son travail est une opération de sauvetage, il tient de l’engagement, humain et financier et témoigne, bien sûr, d’un lieu de mémoire « chargé » où éclats de lumière et de violence sautent aux yeux, crûment, mais au regard « ethnographique » s’ajoute une démarche artistique.

 

 

 

 

 

Dans la cellule 115, JM Pancin a installé son atelier-laboratoire : bocaux de résine, gaze et toile de jute nécessaires à la dépose - patiente et souvent risquée - des peintures murales, anonymes, souvent collectives et pouvant atteindre 30m2.

La technique du « strappo » utilisée en restauration a dû être adaptée en conséquence.

 

Sauvetage.jpg 

JM Pancin s’applique à récupérer les fresques en l’état, sans restauration postérieure pour une restitution authentique : il archive des reliques symboliques, toute une mythologie pénitentiaire..

 

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  En parcourant le dédale de la prison : cours tendues de filets et de barbelés, longs couloirs entre ombre et lumière, cellules peintes en bleu azur ou rose laiteux, autant de lieux de vie et de péril propices à l’objectif photographique, JM Pancin nous livre ses réflexions sur le processus de création en prison : « l’enfermement génère des besoins d’images et d’évasion », ( outre les peintures, certaines cellules sont tapissées de photos de magazines…), « sauf exceptions, la prison déconstruit et la création permet de se reconstruire, autrement, » le processus de création existe ici en réaction à une agression, une privation et ne découle pas « d’un projet de création plastique à part entière », tel qu’un plasticien peut le concevoir.

 

 

   

L’intérêt des dessins et peintures des détenus  «réside surtout dans la charge émotionnelle »  qui s’en dégage plus que dans la valeur artistique intrinsèque.

En complément de son implication sur le terrain, JM Pancin a participé à des débats sur la place de la création en prison, entre autres avec le critique d’art Paul Ardenne .

 

 

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Une partie de la fresque de la salle commune

 

JM Pancin avoue que cette expérience dans le silence de l’ univers carcéral a fortement impacté sa vie et changé sa vision de la société, il fait référence à Jean Genêt et aux théories de Foucault sur la réalité de la logique carcérale. L’ inventaire « archéo-plastique » réalisé in situ méritait de laisser des traces et des expositions y ont fait suite : en 2011 au Salon de Montrouge, en 2012 aux Abattoirs, à Toulouse et en mai 2013 au Palais de Tokyo à Paris . La scénographie originale de l’exposition présentée à Paris reproduisait le « décor » d’origine de la prison grâce au transport de six lourdes et sonores portes des cellules sur place, dans l’axe du judas de la porte, les peintures murales déposées étaient accrochées sur un mur et visibles dans une « juste » lumière, autrement dit avec les mots de l’artiste : « J’ai transposé ces fragments sur des plaques d’aluminium montées sur châssis afin de garder mobile et libre cette mémoire que j’ai laborieusement libérée des murs de la prison »

 

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 De notre plongée dans ce monde de l’autarcie partagée à sa restitution plurielle par un plasticien polymorphe, nous tirons une conclusion évidente : une exposition de Jean-Michel Pancin sur sa ville et dans sa ville va doublement de soi .

 

Texte : Corinne Roux

Photographies : Françoise Dumon 

 

PS, plusieurs de ces peintures murales ont été exposées au Palais de Tokyo, à Paris, du 19 avril au 20 mai 2013, sous forme d'installation :

http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/modules-fondation-pierre-berge-yves-saint-laurent/jean-michel-pancin

 

En parallèle à cet article, vous pouvez voir un diaporama de la prison sur mon blog :

 

http://avignon-etats-lieux.blogspot.fr/2013/07/requiem-pour-la-prison-sainte-anne.html

FD

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 09:41

 

 

Pour la deuxième année la MAC'A  a organisé des portes ouvertes des ateliers d'artistes d'Avignon, le samedi 23 et le dimanche 24 novembre 2013. Un froid glacial accompagné d'un violent mistral (90 à 100 k/h) a refroidi l'enthousiasme de la première édition.

 

Visuel-par-Pietro-Migliaccio.jpg

Projet de visuel pour 2013 par Pietro Migliaccio

 

Beaucoup d'ateliers ouvraient leurs portes cette année, 25 artistes nouveaux, 36 ateliers contre 26 en 2012 , 31 lieux contre 23. Si l'offre était intéressante pour le public, c'était certain que pour les artistes cela voulait dire que la fréquentation serait très inégale.  La fracture s'est faite entre les ateliers de l'intra-muros et ceux de l'extérieur, plus qu'entre ceux qui avaient déjà ouvert en 2012 et les nouveaux.

Contrairement à ce que l'on pouvait envisager certains artistes qui ouvraient sur rendez-vous  ont reçu des visites –   deux en ont même eu plus que certains ateliers qui ont ouvert les deux jours.

 

Pascale Breysse

Visuel par Pascale Breysse qui ouvrait sur rendez-vous

 


Si certains artistes ont été déçus par le manque d'affluence, la qualité des échanges, est venue, heureusement, compenser cette impression en demi-teinte.

 

En images, quelque uns des ateliers qui ouvraient les 23 et 24 novembre 2013,

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AAA 2013 2


AAA 2013 3

 

AAA 2013 4

 

AAA 2013 5

 

A noter que certains de ces ateliers ont reçu très peu de visites... D'autres jusqu'à 200 durant le week-end.

 

1463970_554755841279287_805127442_n.jpgPhotographie de "Vesta" invité par NatiNath

Ateliers du Rhône

 

AAA-2013--6-G.Gioana.jpg

 

 

L'accueil des artistes, cette année encore a été  largement salué. La plupart se sont réellement investis, d'autres ont eu des soucis de santé qui les ont soit empêché d'ouvrir, soit obligé de fermer temporairement. Comme dans la communication, il ne s'agit que de détails que l'on peut parfaire pour que les éditions futures soient encore plus  l'occasion de belles rencontres.

 

Françoise Dumon - coordonnatrice du projet pour la MAC'A en 2012 et 2013.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 19:04

 

 

Du 6 septembre au 31 octobre 2013, l'avignonnais Xavier Spatafora investira l'espace de la Maison LPasse design, à Beaucaire créée par le menuisier créateur Laurent Passe. Ce rendez-vous prendra la forme, non pas d'une galerie, mais d'un lieu de vie éphémère.

L'occasion d'une plongée dans son univers artistique, constitué d'un ensemble de strates aux caractères distincts.

 

Formé à l’École d'Art d'Avignon, Xavier Spatafora, travailleur insatiable, révèle les formes et les émotions avec une étonnante poésie : «Être artiste, c'est avant tout une question de regard». C'est ainsi qu'il a commencé à s’intéresser à un matériau original qui est devenu sa matière première de prédilection: les murs d'affiches, arrachés aux panneaux publicitaires, qui forment une matière aux qualités plastiques indéniables. Pour l'artiste ce matériau présente également un riche contenu sémantique qui fait écho à sa démarche artistique sur le temps : «Ce qui m’intéresse dans le matériau, au delà de ses qualités plastiques, c'est le fait qu'il soit le produit d'un travail de collages successifs par les poseurs d'affiches et qu'il soit une sorte de carottage du temps, témoignage chronologique de la vie de la société, un événement nouveau recouvrant le plus ancien».

 

Xavier-Spatafora-23-01-2010.jpg

 

Inspiré par la douceur pastel de cette peau de papier, Xavier Spatafora a réalisé une série de dessins, visions fantomatiques rendues sensibles par l'artiste, dans le magma des couches successives. Il dessine exclusivement au moyen d'un stylo Bic® cristal noir. Un outil banal pour faire apparaître ce qui tend à disparaître : les animaux, le travail des mains de l'homme et de l'artiste.

 

Cette notion de stratification se retrouve également dans sa peinture. Grâce à une technique d'empreinte, l'artiste fait naître des formes et des couleurs profondes ; chaque couche, plus ou moins poreuse, occulte ou révèle la précédente. Les formes abstraites rendues visibles renvoient à des émotions collectives et inconscientes. Ces peintures sont conçues pour être le support d'une observation hypnotique, comme devant une flamme réconfortante.

 

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P1010685Xavier Spatafora continue de conter les couches

sédimentaires du papier; libéré de toute figuration, l'artiste explore les notions de limite et de territoires à travers les qualités intrinsèques du support.

Il devient cartographe et s'emploie à cerner ces paysages imaginaires.

Jouant des reliefs de la superposition de ce matériau, par définition plat, il rend le volume au papier ; les strates deviennent une écorce, les territoires évoquent des cernes concentriques comme si le papier se souvenait de l'arbre.

 

 

Photo Xavier Spatafora

Et le dessinateur devient sculpteur.

 

Débordant de projets, Xavier Spatafora a commencé un nouveau travail d’œuvre/objet et la poésie du quotidien...à découvrir prochainement. 

 

L'exposition née de la collaboration avec Laurent Passe, donnera à voir un  point de convergence des deux sensibilités, différentes mais néanmoins en connexion.

 

P1010682

 

Photo Xavier Spatafora

 

La Maison LPasse Design – Showroom & Boutique

21 quai de la Paix – 30 300 BEAUCAIRE (France)

T. +33 (0)6 61 70 67 03

F. +33 (0)9 72 25 92 74

Horaire d’ouverture du 6 septembre au 31 octobre 2013
Tous les jours de 10h à 12h et de 15h à 18h – Fermé les mercredis et dimanches.

Texte A.Narcisi

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 14:44

En marge des festivals IN et OFF, les artistes plasticiens avignonnais vous donnent rendez vous tout au long du mois de juillet, voire plus...

Dans l'ordre alphabétique :

 

 

les artistes de l'ACA – Atelier coopératif artistique

9 rue de la Pépinière - Avignon

exposent durant le festival off - expositions et performances -

dans la cour de l'école Pouzaraque – rue du même nom

et à Monclar dans la cour de l'école primaire et le parvis de la Maison pour Tous

 


Claire-Beillard.jpg

Claire Beillard 

expose tout le mois de juillet 2013 à la

Galerie du Parcours de l'art 69 rue Bonneterie à Avignon

 

 

 

 

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Martine Belay Benoit

“LANGUES DE TERRE” exposition au 23 place des Carmes pendant le festival du 2 au 26 juillet, ouverte tous les après-midi  de 16h à 20h.

 

 

 

 

 

 

 

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Elisabeth Beraud Hirshi

Librairie les Genets d'Or – rue Joseph Vernet – Avignon

Juillet – août : exposition « Réflections »

 

 

 

 

 

 

 

Géraldine Chapelle

  photographe et plasticienne

« Une histoire  en mouvement» exposition permanente

Atelier galerie, 24 rue des Teinturiers – 06 21 39 85 18


 

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Boris Danilof

« Gens d'Avignon et d'ailleurs » 1er au 31 juillet

2 rue Grande Monnaie Avignon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Véronique Dominici

Ouverture de l'atelier durant le festival :

Atelier Curiosités 3, bis ave Pierre Sémard

et elle expose à la Galerie "Camille et les autres"

28 bis, rue Thiers

ainsi que Franck Guarinos

et Catherine Duchêne

 

 

Catherine Duchêne

4, impasse Gambetta - Avignon

du 1er au 31 juillet sur rendez-vous au 06 23 99 02 64

 


 

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  Philippe Formet 

Atelier ouvert – 12bis rue d'Amphoux

1er juillet au 30 septembre 

Et tout le mois de juillet, exposition aux

Halles d'Avignon,

avec Naséha Ben Khaled, Perle Velkey, André Vincent

de l’association « ARTESIENS »

 

 

 

 

Kseniya Kravtsova 

Exposition « Amour sans titre » 15 juin – 15 août

atelier -galerie 3 rue Roquille Avignon - 06 42 15 59 70

 

 

 

Agnès Lévy M

Expose en juillet et en septembre à l'Ami Voyage en cie 5 rue prévôt 84000 Avignon 0490874151

et ouvre son atelier au 43 bvd Capdevila 84000 Avignon - 06 80 16 56 83

 

 

MAYA-437B.jpg

 

 

 

 

MAYA EXPOSITION Peinture/collage
Du 11 au 22 juillet 2013 de 15h à 19h

Fermé le 14 juillet

    et sur rendez-vous toute l'année

4, rue Carnot - 84000 Avignon 3ème étage droite

Tél. 06 63 56 05 57

 maya.avignon@yahoo.

www.maya-avignon.fr

 

 

 

 

 

Véronique Prenant

Boutique Atelier "Les Coléoptères"

3 rue campane - 84000 Avignon

 

 

Les artistes plasticiens d'Avignon et alentours vous accueillent aussi sur rendez-vous toute l'année, un annuaire est en cours de réalisation sur le site:

www.avignonateliersartistes.org

FD

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 18:30

 

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Du 13 avril au 4 mai, Rose Lemeunier était à l'honneur à la Galerie du Parcours de l'art, 69 rue Bonneterie, afin de présenter son exposition «Petites formes mouvantes».

 

L'artiste, originaire du Mans, utilise comme matière première des images furtives de paysages tronqués, cueillies le long de l'autoroute menant à sa région natale.

 

 

 

 

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Photo Mac'A FD

Ces paysages urbains dessinés au crayon, se télescopent avec la matière abstraite de l’aquarelle: dans son dessin, l'artiste crée l'accident au moyen d'une tache de couleur, dissolution de l'image, évoquant la brutalité du changement induit par la vitesse.

 

                                                                                                         Photo Mac'A FD

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Rose Lemeunier crée une tension entre paysages industriels rigides et formes humaines mouvantes et vibrantes. Le traitement en touches courbes des figures humaines renforce la dichotomie entre la dimension du paysage et celle de l'humain, entre les mouvements robotisés de la grue et le geste du semeur, ouvrant une réflexion sur son propre geste d'artiste.

 

 

   

 

 

 www.roselemeunier@odexpo.com

 

 

L'artiste s'interroge sur l'impact de l'instantanéité sur la société: A quel point la modernité, l'industrialisation, la mécanisation et la vitesse , influencent-elles notre perception du monde? Un retour aux sources est-il encore possible dans un paysage qui change si vite?

 

Rose Lemeunier participera à une exposition collective à la Tour Philippe Le Bel de Villeneuve les Avignon, avec Greca Dapelo, Axelle Perrot, Sylvia Cabezas-Pizzaro, installations, sculptures, dessins, peintures... du 29 juin au 1er septembre 2013.

 

A.N. 15 mai 2013

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 10:16

La première édition de cette manifestation a eu lieu des 24 et 25 novembre 2012 et elle a pleinement rempli ses objectifs : établir des liens entre les artistes et entre les artistes et le public. Plus de 4000 visites en deux jours, le public était au rendez-vous et a salué l'accueil réservé par les artistes.

 

 

37 artistes ont participé à l'édition 2012:

 

ACA (Atelier coopératif artistique)

Kruch Violaine -Legris Marvins- Pelisson Aurore- Polo 51.67- Roots Art- Stepeck Romain -Stesuna -Tresson Olivier

 

Atelier Curiosités

Dominici Véronique

Duval Anne

 

Ateliers du Rhône

Cadart Virginie

Chevalier Nicolas

Dabadie-Fabreguettes Christine

Dusto

Natinath

Phily Myriam

Sanchez Cécile

Thomas Ghislaine

 

 

Beillard Claire

Belay-Benoit Martine

Beraud Hirshi Elisabeth

Courset Hélène

Daniloff Boris

Dautier André-Yves

Debouzie Karine

Duchêne Catherine

Faury Matthieu

Formet Philippe

Gaspard Perrine

Lévy M Agnès

Maya

Migliaccio Pietro

Prenant Véronique

Spatafora Xavier

Tartarotti Margaux

Tessier Jeanbernard

 

 

 

 

Le travail de six mois de la MAC'A en collaboration avec les artistes -Karine Debouzie et Pietro Migliaccio ; le soutien de la ville d'Avignon pour la communication, la couverture médiatique et notamment par le journal "La Provence" ; tout a concuru au succès de ces portes ouvertes qui  a dépassé nos espérances.

 

Il en reste quelques photos :

 

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A A A 2012 8


 

Plus de photos dans l'album consacré à l'évènement.

 

Les artistes témoignent:

 

" avec des moments si denses que je ne pouvais pas compter ni bouger dans l'atelier"

  "+ de 250 visiteurs tous contents de ce partage des très belles rencontres, des questions sur notre travail des explications, des émotions"

  'J'ai pris un réel plaisir à expliquer mon travail, dans une ambiance très chaleureuse, avec des questions intelligentes...  Mais ce sont surtout les commentaires des artistes qui m'ont fait plaisir. Très heureuse en particulier de l'occasion de découvrir certains d'entre eux que je ne connaissais pas encore et d'avoir pu avoir avec eux des échanges enrichissants sur nos travaux respectifs."  "

  "...ce qui m'a frappé: la jeunesse du public en grande demande de SENS dans un monde dur  difficile à tous les niveaux et surtout en perte de sens.Les remerciements sincères et profonds  de ces personnes en quête de LUMIERE , d'espoir  d'échange de PARTAGE"

"Ce week end nous  avons eu les retombées du travail fourni... et je pense que ça va continuer !Je souhaiterais que nous ne nous en arrêtions pas là, maintenant que nous nous sommes "TOUS" rencontrés,  mettre en place des projets collectifs, ambitieux, afin que les plasticiens Avignonnais deviennent  visibles et présents dans cette ville."


 

Alors... à de prochaines rencontres !

 

 

le site : www.avignonateliersartistes.org

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 10:59

L'exposition à la galerie 16/10 se prolonge au mois d'août, Karine Debouzie recevra les visiteurs sur rendez-vous :

 

Galerie 16/10, 10 rue du portail Magnanen - Avignon
Visites sur rendez-vous au +33 6 52 18 99 07

 

L'installation "Evolucyte" s'y propage durant toute la durée de l'exposition :


 

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Les bulles de latex colonisent les murs, le sol et le plafond de la galerie. Les bulles, il faut les percer pour que le latex prennent une surface lisse. Mais ce n'est pas seulement cela, il y a un petit côté science-fiction avec cette colonie, mi-organes, mi-organismes que l'on pourrait presque croire vivants. Le vivant n'est jamais loin dans l'œuvre de Karine Debouzie, notre corps en est au centre, l'enveloppe et la chair,  tous nos composants, ceux qui restent et prennent leur indépendance,


 

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pour mieux nous représenter.

 

Autre lieu, la cour des Archives Municipales avec l'exposition "Hyper . corps" , visible encore jusqu'au 10 août 2012. Ici elle partage le lieu avec un autre artiste avignonnais, Matthieu Faury.

 

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Le projet est présenté ainsi :


"Qu’y a-t-il sous la peau ?
Qu’y a-t-il dans nos gênes ?
Le corps est comme l’univers, il est encore plein de territoires à découvrir et explorer.
La comparaison n’est pas anodine : la ressemblance entre la série d’images médicales présentées par Karine Debouzie et les images spatiales est extrêmement frappante. 2012, odyssée du corps.
Comme toujours on découvre l’infiniment grand au fond de l’infiniment petit.
Un autre monde assurément, où il serait aussi possible pour l’homme d’être enceint.
Au delà des images et de la matière, les mots et les concepts prennent maintenant un sens nouveau.
Carnation/incarnation résonnent dans le travail de Karine Debouzie, Création/procréation dans celui de Matthieu Faury. La connaissance et l’éthique croisent le chemin de l’art."

 

La confrontation peut déranger, mais elle questionne, c'est bien l'essentiel.  Le choix d'un esthétisme froid, le noir et blanc, l'aspect métallique... permet  la distance par rapport à des questions profondes, fondamentales et souvent douloureuses, sur notre identité sexuelle, notre identité en tant qu'être humain.

 

 

Exposition du 13 juin au 10 août 2012
Karine Debouzie & Matthieu Faury
Cour des Archives municipales

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 09:20

Extra-muros, à quelques pas des remparts, mais loin de l'agitation qui règne à l'intérieur, l'école de danse de l'avenue des Sources accueille le festival OFF et devient "Studio théâtre Avignon temps danse".

   

Perrine Gaspard, artiste avignonnaise, présentait son travail, en osmose avec le lieu :

 

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sur les murs du hall, et le jour où je suis passée, sur le sol aussi, car le vent empêchait d'annexer l'extérieur,

 

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Une série de croquis, pris sur le vif de la danse, complétait les toiles et dessins que Perrine Gaspard avait choisi de présenter ici, portraits émergeant de la blancheur de la feuille en ombres diffuses, corps étirés, éclatés, gardant leur mystère profond, avec la couleur en point d'orgue.


 

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STUDIO THÉÂTRE AVIGNON TEMPS DANSE

Avenue des sources - 1, impasse Massena
84000 Avignon

t° 04 90 82 08 59

 

Le site de Perrine Gaspard : perrinegaspard.hautetfort.com/

 

En savoir plus sur l'expressionnisme contemporain : voir la page jointe ICI


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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 15:09

Catherine Duchêne a installé son atelier à la galerie Tampopo, 10 rue du chapeau rouge à Avignon, jusqu'à la fin du mois de juin, pour une résidence studieuse. C'est là que le tout nouveau groupe communication de la MAC'A (1), l'a rencontrée ce mardi 17 avril pour un entretien autour de son travail et ses projets.


Après un parcours atypique(2), cette jeune artiste a choisi des médias « classiques » pour s'exprimer, la peinture, la gravure et le dessin. Les formats sont variables, depuis les monotypes, presque intimistes, jusqu'aux très grandes toiles des séries des Martyrs, ou de celles des Saintes. Les fusains au noir profond, comme les couleurs acides ou faussement chaudes des acryliques et des huiles, matières et teintes se font suaves ou crissantes, c'est selon, le trait de l'artiste ou l'humeur de celui qui regarde.

Mais toujours cette sensualité dans la forme de ces corps tendus ou plus rarement alanguis, car la démarche de Catherine Duchêne s’inscrit dans la mouvance de l'expressionnisme contemporain qui a remis le corps humain au centre de sa recherche d'éternel et d'universel.

La quête de l'intériorité portée par une grande exigence se lit notamment dans les croquis, à la recherche du mouvement, dynamique exprimée de la tension interne et reflet de l'invisible, effectués d'après modèle, ce que l'artiste appelle « gribouilles » et ses dessins, plus construits déjà, dans la recherche ici d'un équilibre et d'un dialogue avec le blanc de la feuille.

 

Cette quête du mouvement se retrouve dans les peintures et la composition des foules qui nous interpellent.  Car il est impossible de rester indifférent...

 

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Vous pouvez retrouver les œuvres de Catherine Duchêne et la rencontrer à :

L'Atelier

10, rue du Chapeau Rouge

84000 Avignon

06.23.99.02.64 - contact@catherine-duchene.com

 

http://www.facebook.com/cath.duchene

http://www.catherine-duchene.com

 

 

(1) ce groupe, encore à la recherche d'une identité, s'est fixé comme objectif de suivre l'actualité avignonnaise de l'art contemporain et d'aller à la rencontre des plasticiens contemporains qui ont choisi Avignon pour résidence et/ou lieu de travail, comme Catherine Duchêne.

(2) Cette jeune artiste fait déjà preuve d'une grande maturité, son parcours en fait la preuve. Elle a choisi d'être l'élève de Jean-Yves Guionet, peintre « néo-expressionniste-matiériste », comme il est défini par Daniel Lacomme sur son site http://guionet.pagesperso-orange.fr/frame.htm). Elle a ensuite intégré les Beaux Arts de Versailles directement en troisième année, puis de tenter un parcours d'arthérapeute, avant de choisir de se consacrer entièrement à sa recherche artistique.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 08:52

 

Jusqu'au 28 avril 2012, le Muséum Requien a ouvert deux salles à la plasticienne Carole Challeau qui expose ses œuvres personnelles et les travaux des ateliers d'enfants qu'elle anime.

 

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Deux approches, celle de l'artiste qui depuis sa première œuvre exposée au fond de la salle et datant de 1993, n'a cessé d'aller toujours plus loin dans son « voyage introspectif », sa plongée dans les planches anatomiques à la découverte de paysages intérieurs, la nature disséquée pour devenir autant de pistes à suivre. L'humain y rejoint l'animal pour des rencontres surprenantes, des associations qui font la place à tout l'imaginaire hérité d'un passé souvent oublié mais que nous portons en nous (le serpent, le cœur, les fluides, les réseaux...)


 

 

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Seconde approche, en écho, celle des travaux des enfants, invités dans les ateliers que Carole Challeau anime, à voir et à transcrire dans leurs si délicats carnets de voyage au sein des collections du musée. De cette nourriture et avec leurs moyens propres ils ont recomposé des paysages étonnants de maturité, d'imagination débridée et preuve de l'intérêt qui les motive.

 

 

Dessins d'enfants

 

 

Au delà du mimétisme et des incursions dans l'univers personnel de l'artiste, les enfants explorent leur propre imaginaire, tant dans les grandes géographies (ci-dessus) que dans leurs carnets de voyage, les compositions autour du thème du cabinet de curiosité...


 

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Un groupe de la MAC'A a été accueilli par Marie-Hélène Grabié,

assistante de conservation du patrimoine du muséum.

 

 

Museum Requien,

67 rue Joseph Vernet

84000 Avignon

 

Présentation de l'exposition : musée, proposée ici en deux parties pour plus de lisibilité.

Tout au long de l'exposition les collections du muséum croisent les oeuvres.

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