Le rendez-vous annuel au cloître Saint Louis en 2014 : Image par images
L’exposition annuelle vise à mettre à l’honneur des artistes qui revêtent un caractère innovant, original et contemporain et à créer une rencontre avec le public. Cette année le choix de l’association se porte sur un artiste particulièrement singulier, d’une part dans son médium artistique, l’animation, d’autre part dans son inspiration : Sébastien Fau à qui la MAC’A a donné carte blanche pour une exposition monographique : Image par images.
Le comité de sélection a particulièrement apprécié la qualité de sa pratique artistique mais a également été conquis par le caractère tout à fait « artisanal » de son travail ; Sébastien Fau n’utilise pas l’outil numérique pour créer des images mais les techniques traditionnelles de dessin, peinture, collage, sculptures, alors que dans son domaine, le recours à la technologie numérique est généralisé. La grande vitalité et le caractère « pluriel » de l’artiste a conduit l’association à envisager une exposition personnelle. L’édition 2014 sera donc une exposition rétrospective dont fera partie : Rendre le souffle, œuvre récemment acquise par la commune de résidence de l’artiste, Rochefort du Gard, dans le cadre du 1% artistique
Images extraites du film d'animation "Rendre le souffle"
Sébastien Fau un artiste protéiforme entre la technologie et la plume
Sébastien Fau est un artiste protéiforme dont le terrain de jeu est infini. Pétri de créativité, son parcours l’a naturellement dirigé vers les arts plastiques. Après une formation aux Arts Décoratifs de Strasbourg, il a fait les Beaux Arts à Saint Étienne, Marseille et Bristol. Il a commencé par la peinture et le dessin, cependant il lui manquait une dimension pour s’exprimer. Il s’est alors tourné vers l’animation et semble avoir trouvé sa voie dans les images animées. D’une originalité et d’un talent certains, Sébastien Fau a rapidement percé dans le métier et travaille sur des productions d’envergure durant lesquelles il apprend beaucoup des rencontres avec les professionnels de la télévision et des médias.
Le stop motion
Sébastien Fau utilise la technique du dessin animé (stop motion) pour insuffler le mouvement à ses œuvres et leur donner une vie propre à travers ses films.
"Le plus ancien film d’animation en volume connu est Les allumettes animées d’Émile Cohl en 1908 ;
Parmi les films récents plus connus du grand public utilisant ces techniques, on peut citer Le sens de la vie pour 9 dollars 99 de Tatia Rosenthal, Les Noces funèbres de Tim Burton. L’animation en volume ou animation image par image (stop motion et go motion) est une technique d’animation permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles.
Le concept est proche de celui du dessin animé : une scène (en général constituée d’objets) est filmée à l’aide d’une caméra capable de ne prendre qu’une seule image à la fois (c’est une photographie sur pellicule de film). Entre chaque image, les objets de la scène sont légèrement déplacés. Lorsque le film est projeté à une vitesse normale, la scène semble animée. On bouge un peu le sujet lors de la prise de vue, dans la direction du mouvement que l’on veut représenter : c’est le go motion." Wikipédia
De nos jours, cette technique a tendance à être remplacée par l’animation 3 D parce qu’elle est très contraignante. Sébastien Fau reproche à la 3 D sa froideur et ne travaille que par la technique image par image à partir d’œuvres plastiques.
Image extraite de du Film d'animation "Look up" Clip du Peuple de l'Herbe
De l’œuvre plastique au film à l’œuvre plastique : l’exposition Image par images
Dans sa pratique habituelle de l’animation, l’artiste crée des dessins, peintures ou sculptures qui servent de supports aux films. La technique utilisée implique la destruction de l’œuvre plastique à des fins audiovisuelles. C’est ce processus fatal que l’artiste tente d’enrayer et c’est bien le propos de cette exposition: offrir au regard à la fois des films d’animation et des œuvres plastiques, non pas comme des outils servant de décors aux films mais plutôt comme un prolongement de l’œuvre audiovisuelle, à moins que le film soit le prolongement des œuvres plastiques.
Sculptures bois et verre dans l'atelier de l'artiste
Au cœur du processus de création
Résolument passionné par l’art, Sébastien Fau accorde beaucoup d’importance au partage et à la médiation et cet élément a également été déterminant dans le choix de la MAC’A. En effet, le plasticien-réalisateur a animé plusieurs ateliers notamment au château d’Espeyran ou il était invité à travailler avec des jeunes en 2013. Durant l’exposition à St Louis, il animera plusieurs ateliers de pratique de l’animation et des visites guidées de l’ exposition. Des ateliers ludiques ponctueront la découverte de l’exposition car pour l’artiste l’art ne se prend pas au sérieux et la création est partout.
Photos de l'artiste
Durant tout le mois de mars 2013, la MAC'A a eu le plaisir d'accueillir les artistes de la Maison de la Gravure Méditerranée pour une exposition qui a remporté un vif succès. Plus de deux mille visiteurs ont été séduits, interpellés par les œuvres présentées tout autant que par la mise en scène de cette exposition.
Pour beaucoup la gravure était une découverte, à notre époque où l'impression est sortie de ses créneaux traditionnels. La gravure aujourd'hui n'est plus un moyen de reproduction et de diffusion, les plasticiens se la sont appropriée pour en faire un mode d'expression de leur créativité.
La gravure dans tous ses « états » :
le 14 mars, Jean-Pierre Rose a dressé un panorama de la gravure, son histoire, au tout début était l'impression sur tissus et l'orfèvrerie, et son évolution depuis la fin du Moyen-Âge, lorsque l'arrivée du papier en Occident a permis l'impression et la diffusion des œuvres réalisées. L'estampe s'est alors avérée le plus important moyen de reproduction, de diffusion des modèles avant que des artistes comme Dürer, Rembrandt, Goya, lui donnent ses lettres de noblesse. Si l'estampe reste affaire de collectionneurs, elle a toujours du mal à sortir du cercle des « connaisseurs », les artistes contemporains l'ont pourtant poussée dans ses retranchements et fait sortir de ses créneaux habituels.
Conférence de Jean-Pierre Rose
Mais beaucoup d'interrogations sur les techniques restaient encore, et les artistes qui sont venus en parler et démontrer leur savoir faire au sein même de l'exposition dans l'atelier éphémère qui y avait été installé, ont permis d'apporter des réponses, notamment sur l'impression.
Un artiste, une technique :
Marc GRANIER Gravure sur bois Dimanche 10 Mars à 14h - article ICI
Judith ROTHCHILD Manière noire Dimanche 24 Mars à 14h - article ICI
Vincent DEZEUZE Cellulogravure Mercredi 27 Mars à 14h - article ICI
Accueil des enfants :
Ce même atelier du second étage a accueilli des enfants pour une initiation à la gravure, le mercredi 20 mars, certains de ces travaux ont été exposés le dernier jour,
Quelques unes des réalisations des enfants
en bas à droite, celles réalisées le 20 mars –
les autres réalisations ont été faites dans les classes.
Après avoir conté pour les enfants des écoles, tout au long de l'exposition,
c'est Monique encore qui a clôturé l'exposition avec des contes et des lectures pour adultes – poésie et littérature autour de la gravure – mais rien d'autre que l'intitulé « pour adultes » pourrait sous-entendre.
Mardi 2 avril, l'exposition a replié et ré-emballé ses œuvres pour faire place aux bureaux du Festival d'Avignon.
Merci encore aux artistes de la Maison de la Gravure Méditerranée pour avoir permis aux Avignonnais et aux visiteurs de passage dans la ville de découvrir le monde captivant de la gravure contemporaine loin des clichés de « passéisme ». Oui la gravure est bien vivante et c'est aujourd’hui un moyen d'expression à part entière qui, pour les plasticiens, s'ajoute à tous les autres pour que leur créativité ne connaisse aucune limite.
Le site de la Maison de la Gravure : cliquer sur l'image
Les photos de l'exposition sont visibles dans l'album qui lui est consacré ICI
Voir aussi la page rétrospective consacrée à l'exposition ICI
Dernière des rencontres 'un artiste - une technique" : ce mercredi 27 mars, Vincent Dezeuze a levé le voile sur une technique contemporaine qui questionne beaucoup les visiteurs de l'exposition "IMPRESSION(S)", la cellulogravure.
Il présente cette technique sur le site de la Maison de la Gravure Méditerranée :
"Le papier mâché vient de faire son apparition dans le champ des expériences.
La matrice n'est plus une tôle solide ou une planche de bois mais une simple accumulation de papiers collés comme pour les figures de carnaval. Ce matériau à priori fragile et plissé est très résistant à la pression, de plus il révèle toutes les strates cachées de sa confection. La matrice prend vie au fil des encrages et des impressions."
En premier est le gaufrage, ici à gauche le papier simplement humidifié vient prendre la forme des creux de la matrice non encrée (il ne s'agit pas de papier, mais d'une plaque de médium) - ensuite, lorsque la même planche est encrée, on obtient une épreuve qui conjugue gaufrage et image.
La fabrication de matrices à partir de papiers et de cartons collés, ouvre des possibilités créatives nombreuses et variées, multipliées par le jeu de l'encrage et de la composition à partir de plusieurs matrices. La pression exercée par la presse permettra au papier d'épouser la moindre les épaisseurs et le papier, paradoxalement, résiste mieux à de fortes pressions que la plaque de métal.
Quoi de mieux pour montrer les possibilités de cette technique que de passer à une démonstration de l'impression à partir de plusieurs matrices en papiers collés, comme celle-ci :
Une fleur en papiers découpés, collés et ici, encrée prête à être imprimée.
Vincent Dezeuze dépose les matrices sur le plateau de la presse,
puis règle la pression des rouleaux,
Ensuite, après avoir déposé sur les matrices, un papier humidifié,
il actionne les bras pour faire passer le plateau entre les rouleaux,
ensuite, il montre le résultat : l'estampe.
en haut les matrices sur le plateau de la presse,
en bas le résultat sur le papier, en miroir.
Un autre exemple avec ce poisson :
Sur la matrice, en haut, on voit bien grâce à la lumière
les écailles suggérées par des pastilles de papier en épaisseur,
en bas, l'estampe, ses couleurs et ses transparences.
L'exposition proposait plusieurs oeuvres créées grâce à cette technique dont les résultats sont souvent bluffants.
Voir ici la liste des artistes par étages, et parmi les oeuvres de Vincent Dezeuze :
"Cocomoulinette et Cocomoulin" au premier étage
IMPRESSION(S) – du 1er mars au 1er avril 2013.
Espace Saint Louis - Avignon
La MAC'A expose les artistes de la Maison de la Gravure Méditerranée.
Plus d'une centaine de personnes étaient présentes au rendez-vous donné par Judith Rothchild dans le cadre de l'exposition de gravure contemporaine 'IMPRESSION(S)" à l'espace Saint Louis en ce dimanche pluvieux, le 24 mars dernier.
Une partie du public
Il faut dire que si toutes les techniques de la gravure interpellent le public de cette exposition, celle-ci tout particulièrement, gardait une part de mystère. La manière noire, ou mezzotinto - en italien "demi-teinte" - est connue depuis le XVIIe siècle et a été appréciée pour ses rendus veloutés et sa gamme de dégradés de gris tout autant que par ses noirs profonds et riches.
Judith Rothchild est l'une des spécialiste de la manière noire, discipline qui peut sembler fastidieuse, il faut en effet plusieurs heures pour "grainer" une plaque de cuivre afin d'obtenir les noirs - je dis les noirs car manuellement, et même si l'artiste est expérimenté et appliqué, il y a nécessairement des variations qu'une pratique industrielle peut faire disparaître (NDLR).
On "graine" la plaque à l'aide d'un berceau, par plusieurs passages de l'outil, avant de faire revenir les valeurs de gris et de blanc avec des brunissoirs :
A gauche : berceau (Musée de l'imprimerie), à droite brunissoirs et grattoirs (Wikipedia)
Judith Rothchild "berce" la plaque de cuivre,manuellement à gauche,
à droite avec une installation qu'elle a mise au point : le berceau est installé
au bout d'un manche lui-même maintenu dans une gouttière, pour reposer le bras et le poignet.
Lorsque la plaque est grainée, totalement ou partiellement selon de désir de l'artiste, les valeurs sont dessinées au brunissoir :
Ensuite, lorsque l'artiste décide que son dessin est achevé, il peut en réaliser une première épreuve, en encrant la plaque,
l'encre (qui peut être légèrement chauffée pour être plus fluide)
et les outils d'encrage, ici le rouleau car les tailles sont peu profondes.
encrage au rouleau et essuyage au tampon de tarlatane, pour dégager les parties claires
Ensuite, la plaque est déposée sur le plateau de la presse taille douce, le papier humidifié la recouvre, on repose les langes (feutres) par dessus. La pression a été préalablement réglée avec une plaque et un papier de même épaisseur, on peut dont actionner les bras pour faire avancer le plateau entre les rouleaux de la presse.
A droite, on peut admirer le résultat,
Une belle démonstration, merci à Judith Rotchild.
Elle travaille à Octon où va prendre vie un village des arts et métiers : 27 artistes et graveurs, plasticiens du livre, et maisons d'édition seront présents sur leurs stands dès le vendredi 26 avril 2013
Octon (34800) - Hameau des Ricazouls
14h : ouverture du salon
18h : vernissage
contact :parc.octon@yahoo.fr
Le dépliant est disponible jusqu'au 1er avril à l'espace Saint Louis d'Avignon, au rez-de chaussée de l'exposition de la Maison de la gravure Méditerranée.
Du 1er mars au 1er avril 2013, la MAC'A accueille des artistes de la Maison de la Gravure Méditerranée pour une exposition de gravure contemporaine à l'Espace Saint Louis.
Plusieurs rencontres et animations sont organisées dans le cadre de l'exposition :
Conférence de Jean-Pierre Rose - Jeudi 14 Mars à 18h
« Gravure, styles et techniques : des origines aux enjeux numériques
contemporains »
Rencontres-démonstrations « Un artiste, une technique »
Marc GRANIER Gravure sur bois Dimanche 10 Mars à 14h
Judith ROTHCHILD Manière noire Dimanche 24 Mars à 14h
Vincent DEZEUZE Cellulogravure Mercredi 27 Mars à 14h
Atelier Enfants ( 8 à 12 ans) - Mercredi 20 Mars de 14h à 17h
Réalisation d’une gravure
Nombre de places limité. Renseignements et inscriptions :
m.a.c.avignon@gmail.com
Visites scolaires accompagnées de contes
Sur réservation : 04 90 80 02 59
La première des rencontres avec un artiste était consacrée à la gravure sur bois avec une démonstration de Marc Granier, peintre et graveur, qui vit et travaille dans les Cévennes.
Marc Granier présente la planche de bois gravée.
Plus d'une cinquantaine de personnes ont assisté, intéressés, voire passionnés, à cette démonstration, car pour beaucoup, la gravure reste mystérieuse, et la réalisation d'une impression a permis de mieux comprendre le cheminement depuis la planche - le support gravé ou dessiné, quel qu'il soit - jusqu'à l'estampe : l'impression sur le papier.
Préparation du papier, un papier "japon" fin, découpé aux dimensions de la planche,
encrage au rouleau à l'aide d'une encre typographique,
à la verticale pour que l'auditoire puisse voir.
L'encrage se pratique normalement à plat, l'encre est déposée sur une plaque
pour être étalée uniformément sur le rouleau ;
ensuite, le papier est déposé délicatement sur toute la surface.
L'impression se fait elle aussi au rouleau,
par dessus le papier pour transférer l'encre.
Ensuite, on admire le résultat en soulevant le papier.
Merci à Marc Granier pour cette passionnante démonstration , et pour avoir continué à répondre aux questions des visiteurs tout au long de l'après-midi, au total plus d'une centaine de personnes.
Gageons cependant qu'il reste encore bien des questions, car il ne suffit pas de comprendre une technique artistique pour savoir quel est le cheminement de l'artiste, depuis son projet jusqu'au résultat, car pour y parvenir, il aura à choisir parmi toutes les techniques disponibles et à créer. Au final, c'est bien l'oeuvre réalisée qui seule compte.
Le bois gravé,
les deux estampes réalisées sont visibles au second étage de l'exposition.
Les oeuvres de Marc Granier sont exposées au premier étage :
IMPRESSION(S)
du 1er mars au 1er avril 2013
Espace Cloître Saint-Louis
20 rue Portail Boquier - Avignon
Le site internet de Marc Granier : www.peintre-graveur.fr
La gravure en quelques notions historiques et techniques sur la page ci-contre :
L'exposition annuelle que la MAC'A organise à l'Espace Saint Louis sera consacrée en 2013 aux artistes de la Maison de la Gravure Méditerrannée.
Son titre : IMPRESSION(S) – Durée : du 1er mars au 1er avril 2013.
Le vernissage aura lieu le jeudi 28 février à partir de 18 heures.
photographies prises lors de la visite du 6 juin 2012 - voir l'article sur ce blog ICI
Le site de la Maison de la gravure :
Cliquer sur l'image
A bientôt...
Retrouvez l'historique de cette exposition sur la page qui lui est consacrée "2013 "Impressions" La MAC'A expose les artistes de la Maison de la Gravure Méditerranée"
Pour son exposition 2012, la MAC'A présente deux artistes qui ont choisi de « converser » entre eux, mais aussi avec le lieu.
Affiche : Jean-Pierre Borezée - Avignon
Les artistes
Anne Saussois :
« J'invente des parcours dans l'espace urbain, je prends des photos, ce sont des traces de mémoire. Ce qui m'intéresse c'est...traduire par la peinture des fragments de lieux.
Les peintures vont s'articuler entre elles et se mettre en rapport avec l'espace...Je suis fascinée par les couleurs vives, les rapports qu'elles peuvent entretenir entre elles... J'ai besoin de lignes fortes, de structures affirmées, mais en même temps l'ensemble crée une sensation de basculement, d'équilibre instable. »
Sur son site
"Je construis progressivement des morceaux d’espaces: il s’agit de « reconstruire » la complexité des lieux observés, ou rêvés."
Née à Paris. Vit et travaille à Paris et dans le Cantal.
Formation à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (Ensad) – Paris
Ses influences: « Sean Scully, Mortensen, Mondrian, Klee, les grands abstraits américains,les artistes de la lumière et de l'espace comme Bill Viola, James Turell, Anish Kapoor, la création architecturale contemporaine »
Eric Vassal :
« ...Ce qui me séduit c'est le rapport que l'œuvre d'art entretient avec l'espace ou le lieu qui l'accueille... Je prends en compte l'architecture, l'histoire du lieu ainsi que le déplacement du spectateur... L'espace devient comme une toile en trois dimensions... La couleur est pour moi une interrogation, un mystère, une aventure car je suis daltonien. Ma gamme est volontairement maîtrisée, cependant j'expérimente sans cesse... La géométrie me rassure, mais elle m'enferme également... Je recherche l'harmonie mais également la disharmonie... »
Présentation sur son site :
« Eric Vassal est un Plasticien français. Il étudie l'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre, suit des cours à l'école supérieure des arts graphiques Penninghen, aux Beaux-arts et à l'atelier 17. »
Ses influences : Eric Vassal essaie « d'avoir un regard à la fois distant et intéressé sur les artistes contemporains » mais reste « nourri de multiples influences comme celles de Robert Smithson ou Lucio Fontana ».
L'exposition au cloître Saint Louis « Conversation ».
Les deux artistes ont choisi de « converser » avec le lieu, son architecture et son histoire. « La pièce du rez-de-chaussée va présenter les différents modes d’expressions de chaque artiste dans un dialogue intimiste. Les deux autres étages seront investis chacun par un seul artiste. Au premier étage se développera une installation de 25 mètres de long, la salle du second étage sera habitée par un ensemble de peintures ». Eric Vassal occupe donc le premier étage et Anne Saussois celui du haut.
Anne Saussois et Eric Vassal
Espace Saint Louis
20, rue du Portail Boquier
Avignon
Du 4 mars au 1er avril 2012
Du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Les textes sont extraits de la conversation entre les artistes - catalogue de l'exposition.
Pour les retrouver et prendre contact avec leurs oeuvres,
sur Internet :
le site d'Anne Saussois : http://annesaussois.com/
le site d'Eric Vassal : http://www.wix.com/ericvassal/plasticien
Sur Art Point France Info
http://www.artpointfrance.info/article-18920267.html
sur le site de la Ville d'Avignon http://www.avignon.fr
sur ce blog :
les influences « déclarées » des artistes ICI
Jusqu'au 27 mars,
sur les trois niveaux de l'espace Saint-Louis, vingt trois artistes plasticiens :
Curt Asker / Isa Barbier / Michel Barjol / Martin Caminiti / Christine Crozat / René Guiffrey / Frédéric Guinot / Michel Houssin / Lina Jabbour / Sandra D.Lecoq / Guy le Meaux / Franck Lestard /Sylvie Maurice / Danièle Orcier/ Anne-Marie Pécheur / Didier Petit / Ētienne Pressager / Pascal Simonet / Xavier Spatafora / Marie-Pierre Thiébaut / Christian Valverde / Claude Viallat / Mâkhi Xénakis
présentent un panorama du dessin contemporain, échappé ou non de la surface.
Il vous suffit de cliquer sur chacun des noms des artistes pour trouver un lien vers leur site personnel ou sur un autre présentant leur travail.
Des photographies de l'exposition ICI
Espace Saint Louis
20, rue du Portail Boquier
84 Avignon
L'entrée de l'exposition est libre et les bénévoles de l'association vous accueilleront du mardi au dimanche de 14 heures à 18 heures.
Plus de détails dans le dossier de presse ici
"La MAC'A, en collaboration avec les galeries d'art contemporain Annie Lagier, à l'Isle sur la Sorgue, et Martagon, à Malaucène, a choisi 23 artistes plasticiens dont les pratiques diverses, au sein de l'art actuel, oscillent de la figuration à l'abstraction autour du dessin, et plus précisément en pointant une relation à la ligne."
Extrait du dossier de presse, consultable ici :
Dossier de presse de l'exposition "En espace - En surface"
Du 4 au 27 mars 2011, l'exposition présentera dans le cadre du Cloître Saint Louis, à Avignon, des oeuvres de :
Curt Asker / Isa Barbier / Michel Barjol / Martin Caminiti / Christine Crozat / René Guiffrey / Frédéric Guinot / Michel Houssin / Lina Jabbour / Sandra D.Lecoq / Guy le Meaux / Franck Lestard / Sylvie Maurice / Danièle Orcier / Anne-Marie Pécheur / Didier Petit / Ētienne Pressager / Pascal Simonet / Xavier Spatafora / Marie-Pierre Thiébaut / Christian Valverde / Claude Viallat / Mâkhi Xénakis
Xavier Spatafora - photographie de la MAC'A,
lors de la visite de son atelier le 23 janvier 2010
Cloître Saint Louis,
Rue du Portail Boquier
84000 Avignon